Depuis notre dernière lettre de liaison en avril, nous avons publié plusieurs de vos intéressantes contributions, alors avant tout, merci ! Vicent Boix, d’Espagne, nous propose de voir de près comment l’agrochimiste notoire, Monsanto, a formulé un business plan visant à augmenter ses bénéfices avec des tactiques dignes du cartel de la drogue.
Avez-vous parfois le sentiment que ceux qui sont les plus responsables d’avoir crée la situation ardue dans laquelle se trouve actuellement l’humanité semblent prétendre qu’ils viennent juste de découvrir la « question de l’environnement »? Alors que cela fait des décennies que de sérieux avertissements sont de notoriété publique, tel que celui donné par le Club de Rome dans son rapport, Halte à la croissance, publié dès 1972, et d’autres, encore plus tôt ? Que les modestes politiques enfin envisagées sont de l’ordre du « trop peu et trop tard » ? Qu’on ne tient tout simplement pas compte des innombrables propositions viables pour « nous sortir de là », à l’instar de celles, nombreuses, élaborées par l’Alliance dans ses Cahiers de propositions, publiés en 2001 et encore d’actualité ? Alors vous serez certainement sensibles à ce cri du cœur d’un Allié français de la première heure !
Faire ce qu’on peut faire, quel que soit son niveau
Un des symptômes les plus violents des tendances autodestructrices de l’humanité est, bien évidemment, la guerre, et notamment sa version plus récente, « aux populations civiles ». Vous souvenez-vous du Rwanda, il y a 15 ans ? L’Alliance 21, en 1997, a organisé une assemblée multi-continent interconnectée, et un des groupes s’est rencontré à Kigali, où il a rédigé une Plate-forme pour la paix. Un jeune volontaire intervenant dans le pays voisin, la République Démocratique du Congo, nous a envoyé un compte-rendu de première main qui nous rappelle que les responsables des massacres de 1994 continuent de semer la mort dans ce pays frontalier, sous l’œil quasi indifférent de la communauté internationale.
Mais, bon, il n’y a pas de raison d’abandonner. Il y a à notre portée d’innombrables façons d’agir, quel que soit notre niveau. Nous pourrons peut-être encore atteindre la masse critique qu’il faudrait pour prendre le virage radical en direction d’une espèce humaine vivant en harmonie avec sa source de survie, la biosphère. John Anugraha, d’Inde, nous rapporte juste une des voies que les jeunes d’aujourd’hui peuvent suivre pour faire cette différence.
Dites-nous ce qu’il faut réguler mondialement
C’est à tous les niveaux qu’il faut du changement. Il paraît clair que les problèmes mondiaux requièrent des solutions mondiales, et un de nos groupes de travail partenaires, le Forum pour une nouvelle Gouvernance Mondiale, travaille à élaborer des solutions viables à cette échelle. Ce domaine de réflexions ne peut que bénéficier de votre apport, qui que vous soyez, alors n’hésitez pas à rentrer dans le débat et faites passer l’info !
Quoi d’autre de neuf ? Ah, oui, nous avons publié une autre Nouvelle souhaitable. Lisez la dernière sur la responsabilité des scientifiques et vous conviendrez peut-être avec nous que de telles projections sont loin d’être fantaisistes.
Engagez-vous !
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