L’édition et la diffusion des CahiersLes Cahiers de propositions ont étél’objet d’un travail d’édition collectif au sein d’un réseau constitué pour publier les textes en plusieurs langues, qui regroupe des éditeurs institutionnels ou associatifs basés au Pérou, au Brésil, au Zimbabwe, en France, au Liban, en Inde et en Chine. La publication et la diffusion des cahiers a commencé à la fin de l’année 2001 et s’est poursuivi au cours des années suivantes, permettant aux propositions d’être valorisées à différentes occasions (rencontres internationales, etc.). Charte pour l’organisation de la publication et de la diffusion interculturelle des Cahiers de propositionsCe texte résulte du travail commun des représentants des organisations suivantes :
1/ Objectifs et publics des Cahiers de propositions Les Cahiers de propositions forment une collection de petits livres regroupant, dans chacun des domaines déterminants pour notre avenir, les propositions qui auront semblé les plus pertinentes pour mettre en œuvre dans nos sociétés les ruptures et les évolutions nécessaires à la construction d’un 21ème siècle plus juste et plus soutenable. Leur objectif est de stimuler un débat sur ces questions aussi bien au niveau local qu’au niveau mondial. Ils sont destinés au moins dans un premier temps à trois types de publics :
2/ Règles du jeu 3.1. Responsabilités respectives dans le processus éditorial Les auteurs détiennent le pouvoir de décision final en ce qui concerne le texte de propositions lui-même. Les éditeurs détiennent le pouvoir de décision final en ce qui concerne “ l’habillage éditorial ” du texte (encadrés, introduction, postface, etc.), à condition que ces ajouts soient définis en concertation avec les auteurs. Auteurs et éditeurs ont toute latitude pour échanger des commentaires, des réactions et des recommandations sur leur travail respectif. La Fondation Charles Léopold Mayer facilitera cet échange entre auteurs et éditeurs, par exemple à travers l’envoi le plus tôt possible des premières ébauches des Cahiers en cours de rédaction, ou en informant les auteurs des commentaires des éditeurs. 3.2. Travail en commun des éditeurs Dès que les auteurs jugent que leur texte est prêt pour une publication, il est envoyé à tous les éditeurs par la Fondation Charles Léopold Mayer (Olivier Petitjean). Les éditeurs lisent ce texte, secondés éventuellement par des relecteurs compétents, et proposent des ajouts, en précisant la forme qu’ils pourraient prendre (encarts, postfaces, etc.). Ces ajouts concernent :
Ces suggestions sont partagées entre tous les éditeurs. La Fondation Charles Léopold Mayer produira de son côté une synthèse de toutes ces réactions et la proposera aux éditeurs. Ceux-ci auront ensuite toute latitude pour choisir en concertation avec l’auteur leurs propres ajouts, soit à partir de la synthèse produite par la Fondation, soit à partir des diverses suggestions récoltées lors de l’échange entre éditeurs. 3.3. Recommandations aux auteurs des Cahiers de propositions Reprenant les premières indications données dans les textes de l’été 2000, les éditeurs souhaitent attirer l’attention des auteurs sur la nécessité de :
3.4. Eléments de contenu communs à toutes les publications Les Cahiers de propositions comporteront : un court texte de présentation des objectifs de la collection des Cahiers de propositions et de l’Alliance. Ce texte sera adapté par chaque éditeur.
3.5. Eléments de forme communs à toutes les publications Figureront sur les Cahiers les logos de l’Alliance, de la structure éditrice et le cas échéant de l’organisation ayant coordonné la rédaction du texte. La taille physique des Cahiers devrait varier le moins possible d’un pays à l’autre. Chacun des éditeurs se renseignera sur le format le moins coûteux dans son pays, et une décision sera prise en fonction de cette enquête collective. Les couvertures comporteront quelques caractéristiques graphiques communes, tout en respectant les spécificités culturelles. 3.6. Iconographie Les auteurs peuvent proposer des illustrations pour leurs textes. Dans ce cas, il en a la responsabilité. Les éditeurs décideront de l’illustration de couverture, possiblement avec une iconographie spécifique. Les éditeurs et Caravane tiendront leur propre iconographie à la disposition des autres pour une éventuelle ustilisation dans les Cahiers. 3.7. Traduction Le choix du traducteur revient aux éditeurs, pourvu qu’il s’engagent à répondre aux demandes des auteurs. Lorsque cela est possible, les traductions seront faites à partir de la langue originale et, à défaut, à partir de l’anglais. Dans tous les cas, la Fondation s’engage à assurer l’existence d’une version anglaise pour tous les textes (version susceptible d’être modifiée ultérieurement par les éditeurs anglophones). Dans certains cas, une relation directe avec les auteurs sera nécessaire. Les auteurs doivent s’engager à être disponibles pour répondre aux questions des traducteurs. La liste des langues de publication des Cahiers de propositions ne se limite pas à celles des participants à cette rencontre. Dans des étapes ultérieures, s’il y a des moyens disponibles, les Cahiers seront publiés en d’autres langues. 3.8. Financement Les éditeurs souhaitent souligner le fait que la manière dont le budget général des Cahiers de propositions a été conçu par la Fondation ne prend en compte que les coûts de traduction et d’impression pour chacun des textes, et néglige ainsi les coûts relatifs à l’iconographie, le travail d’édition, la diffusion, les systèmes et outils de communication, etc. Il n’est donc pas adapté au projet de publication tel qu’il est décrit ici. Il est donc suggéré que la Fondation Charles Léopold Mayer finance, en plus des frais de traduction et d’impression, d’autres types de frais, qui seront indiqués dans les budgets prévisionnels qui lui seront soumis par les éditeurs. En principe, la Fondation ne s’est pas encore engagée à aller au-delà des coûts de traduction et d’impression. Mais les éditeurs sont préoccupés par la question du surcroît de travail de publication, lié au caractère interculturel de cette collection, à l’importance de l’iconographie comme dimension essentielle de la collection, de même qu’à la question de la diffusion et la promotion des Cahiers de propositions : la publication a pour but de stimuler le processus de rencontres de 2001 (une bonne occasion de diffuser les livres) et aussi de se traduire en termes d’action concrète, ce qui implique un effort de diffusion important. La FPH cherchera les moyens de satisfaire ces besoins additionnels. De leur côté, les éditeurs chercheront aussi à s’assurer d’autres financements. Il n’y a aucune garantie de succès, mais au moins nous allons essayer. A la fin de l’année 2000, tous les éditeurs indiqueront à la Fondation leurs intentions (nombre de Cahiers qu’ils publieront en 2001 et nombre de copies) avec les coûts correspondants. La Fondation s’engage à les informer de toutes les demandes avec une vraie transparence. Nous déciderons alors collectivement de la composition (des items à financer) du soutien financier, selon :
Ce dernier point est lié au fait qu’une part des coûts de diffusion peuvent être intégrés dans les budgets des rencontres (cela dépendra des négociations avec les organisateurs de ces rencontres). De plus, la Fondation et le groupe des éditeurs pourraient essayer de trouver des ressources pour un "fonds éditorial", commun à tous les éditeurs, pour de tels frais. Dans ce cas, la Fondation pourrait financer une part du travail nécessaire à la recherche de nouveaux financements. 3.9. Communication entre éditeurs Un forum électronique sera créé pour le travail collectif des éditeurs, avec une traduction semi-automatique des messages, permettant l’envoi de fichiers attachés. Dans les mois qui viennent, les éditeurs chercheront de nouveaux outils de communication pour faciliter le dialogue à distance afin de créer de meilleures relations de travail. 3.10. Diffusion Il y a besoin d’un échange d’expériences et d’une coordination entre les éditeurs à propos de la politique de diffusion, à la fois pour le processus d’Assemblée 2001 et pour les autres publics identifiés. Les éditeurs souhaitent souligner q’un grande part du travail de diffusion devra être financé.
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