La ville portuaire de Valparaíso, déclarée patrimoine mondial par l’Unesco, et Santiago, la capitale du Chili, localisée à la pointe méridionale de l’Amérique, ont été le cadre des séances de travail des membres du comité de coordination pour la promotion de la Charte des responsabilités humaines. Il s’agissait de la deuxième rencontre internationale du Comité, qui s’était réuni pour la première fois en octobre 2003 dans l’île de Syros en Grèce.
Les délégués sont venus des cinq continents et l’objectif de cette série de réunions était d’évaluer les avancées réalisées et les obstacles survenus au cours de l’année 2004 dans la diffusion mondiale de la Charte.
« Nous sommes ravis de vous accueillir cette fois-ci », déclara Carlos Liberona, directeur de la Corporación Ayún et membre permanent du comité. Les rencontres ont réuni Edith Sizoo (Pays Bas), Betsan Martin (Nouvelle Zélande), Pinky Cupino (Philippines), Isis de Palma (Brésil), Rachel Trajber (Brésil), Cécile Sabourin (Québec - Canada), et Sudha Sreenivasa Reddy (Inde). Présents également, Gustavo Marín (France), John Stewart (Zimbabwe), Rob Wheeler (États-Unis), Sidiki Daff (Sénégal), José Domingo Vasconcelos (Brésil), Diego Escobar Díaz (Colombie), Ziad Majed (Liban), Zhao Yifeng (Chine). Eikatherina Apostolaki et Lydia Nicollet, venues aussi, ont facilité les débats des membres en tant qu’interprètes.
C’est le mardi, 18 janvier à l’Université catholique Silva Henríquez, située au centre-ville de Santiago, qu’a eu lieu l’ouverture de la deuxième rencontre internationale pour les Responsabilités humaines. L’intervention principale est au crédit d’Edith Sizoo.
RENCONTRES AVEC L’ÉTHIQUE ET LA CULTURE
La présence du Comité a constitué le cadre idoine pour la présentation de trois publications. Entre elles, l’édition en espagnol de la Charte des responsabilités humaines avec des commentaires de l’universitaire et philosophe Renato Espoz et le psychiatre Luis Weinstein, spécialiste en développement humain. Les deux autres étaient de nouveaux livres liés à la Charte : Mujeres y Responsabilidad Humana (les femmes et la responsabilité humaine), un approche mettant en valeur le rôle des sexes, et Espiritualidad y Responsabilidad Humanas (spiritualité et responsabilité humaine), publiée par la Corporación AYUN. La présence des membres internationaux a motivé d’autres activités : l’inauguration de peintures murales peintes par de jeunes artistes et des rencontres avec des cercles culturels, universitaires et sociaux invités à participer aux dialogues et débats interculturels sur l’éthique sociale et l’apport de la Charte des responsabilités humaines.
La dernière réunion du comité de coordination international a eu lieu dimanche 23, après quoi les membres pouvaient retourner à leurs destinations d’origine ou, pour la plupart d’entre eux, voyager à Porto Alegre, Brésil, pour participer au Forum social mondial, qui a rassemblé plus de cent mille personnes.
Pour en savoir plus : le site de la Charte des responsabilités humaines
LECTURES COMPLEMENTAIRES