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Dans un contexte d’une crise de civilisation, qui est celui que nous souffrons, caractérisée par des processus économiques et productifs qui detruisent la vie et les cultures, où la grande majorité des hommes et des femmes sont exclues, et dans laquelle leurs droits sont violés ; il est nécessaire de commencer une analyse profonde et redéfinir une série d’espaces clés qui constituent les sociétés.

L’éducation est un de ces espaces, et il a un rôle fondamental pour former des hommes et des femmes capables d’approcher la réalité avec un esprit critique, de devenir des personnages principaux authentiques et s’engager à travailler à peine et de maniere solidaire dans la défense des droits et la vie de ceux qui sont exclus.

Dans le contexte courant, l’éducation (comme système éducatif) est utilisée comme simple fonction reproductrice de l’inégalité et l’injustice sociale. Ceci est basé, par différents moyens, sur l’imposition d’une idéologie qui repose sur la rationalité technologique et qui prétend être le seul modèle pour sortir de la crise.

De l’autre côté, ce modèle utilise l’éducation comme un produit à consommer, qui peut être produit, vendu et acheté dans un marché qui offre autant de possibilités d’éducation que de conditions socio-économiques chez les sujets sociaux. Cette place devrait être redéfinie pour garantir l’éducation publique comme un droit social, sans abandonner l’aspiration à améliorer la qualité pédagogique, comprenise comme un droit pour tout.

De cet espace, nous espérons vaincre cette vision réductrice de l’éducation et produire un espace de réflexion et de construction de propositions vers une Éducation pour un Monde Responsable, Pluriel et Solidaire, une éducation qui soit constituée en un outil qui nous permette de savoir, comprendre et transformer la réalité. Dans ce débat sur le sens d’éducation, et la définition de quelle éducation nous voulons et pour quelle société nous voulons instruire, la participation de tous les milieux est indispensable : les éducateurs du système formel et non formel, les étudiants, les parents, les fonctionnaires, les chefs et militants sociaux, les ouvriers, les jeunes, etc.

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