Vous trouverez ici des réponses synthétiques aux 15 questions les plus fréquemment posées sur l’Alliance.
1 - Qu’est-ce que l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire ?
2 - Qu’est-ce que la Plate-forme pour un monde responsable et solidaire ?
3 - Qui participe à l’Alliance ?
4 - Dans quel contexte l’Alliance est-elle née ?
5 - L’Alliance a-t-elle un porte parole officiel ?
6 - L’Alliance a-t-elle une existence juridique ?
7 - Qui finance l’Alliance ?
8 - A quoi sert l’Alliance ?
9 - Qu’est-ce qu’un Chantier thématique ?
10 - Qu’est-ce qu’un Réseau socioprofessionnel ?
11 - Qu’est-ce qu’un Groupe géoculturel ?
12 - Que sont les Rencontres Continentales ?
13 - Qu’est-ce que l’Assemblée Mondiale ?
14 - Qu’est-ce qu’un Cahier de propositions ?
15 - Qu’est-ce qu’une Charte ?
16 - Qu’est-ce que la Charte de l’Alliance ?
1 - Qu’est-ce que l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire ?
L’Alliance est un réseau informel constitué de personnes, institutions et mouvements qui, conscients de la complexité des problèmes actuels, recherchent les mutations nécessaires pour agir et peser ensemble sur l’avenir. Ils créent ainsi une dynamique sociale et inventent de nouvelles formes d’action collective.
2 - Qu’est-ce que la Plate-forme pour un monde responsable et solidaire ?
La Plate-forme est un texte rédigé en 1993 par des personnes de différentes cultures, suite à de nombreuses rencontres continentales, par secteurs socioprofessionnels ou autour de thématiques. Ce texte propose :
un diagnostic de la nature et des causes des crises de notre monde ;
des valeurs et des principes d’action en vue d’un monde plus responsable et solidaire ;
des priorités et des stratégies.
Ce document de référence est aujourd’hui signé par plusieurs milliers de personnes soit à titre individuel, soit en tant que représentants de collectifs, dans plus de 115 pays.
C’est la diffusion de ce texte qui a suscité le lancement de la dynamique de l’Alliance.
3 - Qui participe à l’Alliance ?
Militants associatifs, chercheurs, chefs d’entreprise, ouvriers, paysans, jeunes, vieux, hommes etfemmes du monde entier... en tant qu’individus, groupes, mouvements, institutions.
Les "alliés" ont en commun de reconnaître dans la Plate-forme l’écho de leurs préoccupations et de leurs valeurs. Ils éprouvent la nécessité de se mettre en mouvement avec d’autres, s’accordent sur les perspectives et sur une éthique de travail collectif, et désirent contribuer publiquement à cette dynamique.
4 - Dans quel contexte l’Alliance est-elle née ?
Pour situer les origines de cette initiative, il faut se remémorer que les années 80 et le début des années 90 ont connu des changements sociaux et politiques majeurs dont la chute du mur de Berlin en 1989 a marqué un point d’inflexion historique. La nouvelle globalisation des marchés financiers et commerciaux, l’expansion de plus en plus forte de la modernisation, etc. ont profondément transformé l’économie, la société et la culture. Face à la globalisation capitaliste devenue le système dominant incontesté, on a assisté à l’émergence d’une nouvelle société civile à l’échelle mondiale, qui s’est démarquée des anciens modèles idéologiques et anciennes méthodes d’organisation sociale et politique. L’Alliance est née dans cette même mouvance en recherche de nouveaux paradigmes, de nouvelles relations, de la valorisation de l’interculturalité, de la diversité, de la revendication de nouveaux droits humains, etc. Elle est apparue comme une réponse à la nécessité ressentie par un certain nombre de personnes d’articuler des forces de réflexion et d’action.
5 - L’Alliance a-t-elle un porte parole officiel ?
Non. Chacun peut se référer à l’Alliance, pourvu qu’il respecte les règles du travail collectif et peut revendiquer sa participation à un réseau, un groupe, une association ou une institution faisant partie de cette dynamique. Aucun ne peut prétendre parler au nom des autres, ni au nom de l’Alliance dans son ensemble.
6 - L’Alliance a-t-elle une existence juridique ?
L’Alliance aujourd’hui n’a pas de structure juridique. Quand se fait ressentir le besoin pratique de se doter d’un statut, les groupes de travail peuvent s’appuyer sur une entité juridiquement reconnue. Il s’agit le plus souvent de structures partenaires.
La Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’Homme (fondation de droit suisse) a largement contribué au financement des travaux indispensables au démarrage de l’Alliance.
Au-delà de l’investissement personnel de toutes les personnes et organisations qui s’impliquent activement dans l’Alliance, des partenaires institutionnels ou associatifs soutiennent également financièrement certaines initiatives menées par les allié(e)s, généralement de façon ponctuelle.
Afin de préparer ensemble les mutations nécessaires, l’Alliance cherche à :
surmonter le sentiment d’impuissance que suscite l’isolement ;
se rassembler sur des objectifs et des événements communs tout en respectant l’autonomie de chacun ;
inventer en cent lieux des manières de travailler ensemble.
9 - Qu’est-ce qu’un Chantier thématique ?
C’est un groupe de réflexion et d’élaboration de propositions sur les grandes questions qui concernent notre avenir commun (l’eau, les sols, l’économie, la démocratie, l’art...). Ces chantiers, le plus souvent internationaux, sont regroupés en quatre pôles : Valeurs et Culture, Economie et Société, Gouvernance et Citoyenneté, Humanité et Biosphère. Ils reflètent la diversité des défis auxquels la société est confrontée.
10 - Qu’est-ce qu’un Réseau socioprofessionnel ?
C’est un groupe d’organisations ou de personnes d’un même milieu socioprofessionnel soucieux de construire un dialogue et une mobilisation au sein de cette profession ou de ce milieu (jeunes, paysans, scientifiques, élus locaux...). Les Réseaux socioprofessionnels reflètent les préoccupations et responsabilités des divers milieux sociaux et professionnels.
11 - Qu’est-ce qu’un Groupe géoculturel ?
C’est un groupe qui réunit des personnes d’une commune, d’une région, d’un pays, voire d’un continent, à partir des réalités et des enjeux de leur société. Ces groupes reflètent la diversité des lieux et des cultures.
12 - Que sont les Rencontres Continentales ?
Cinq Rencontres Continentales, ouvertes à tous et non uniquement internes à l’Alliance, ont été organisées simultanément entre le 17 et le 26 juin 2001 pour manifester la volonté de construire une nouvelle citoyenneté mondiale à l’échelle des défis d’aujourd’hui : une première étape, après sept ans de réflexions et d’actions, dont l’objet était la rédaction de Cahiers de Propositions et une contribution à la Charte de l’Alliance.
Ces rencontres ont été suivies d’une Assemblée mondiale des citoyens pour mettre en commun les résultats.
13 - Qu’est-ce que l’Assemblée Mondiale des Citoyens ?
C’est une rencontre de 400 personnes de tous milieux et des quatre coins de la planète, messagers de multiples groupes et mouvements, qui s’est tenue à Lille (France) du 2 au 10 décembre 2001. L’ensemble des travaux mis en œuvre dans les divers Chantiers thématiques, Réseaux socioprofessionnels et Rencontres Continentales de l’Alliance y ont été présentés.
L’Assemblée a été un espace pour débattre des principes communs pour la gestion de notre planète (voir la Charte) et des stratégies de changement à conduire dans les prochaines décennies pour faire face aux impasses actuelles de nos modes de vie, de développement et de gouvernance (voir Cahiers de propositions). Site web : http://www.alliance21.org/lille/fr/...
14 - Qu’est-ce qu’un Cahier de propositions ?
Elaborés par les différents groupes de l’Alliance, les Cahiers de propositions forment une collection de petits livres regroupant, pour chaque domaine déterminant, les propositions qui semblent les plus pertinentes pour mettre en oeuvre les évolutions nécessaires à la construction d’un 21ème siècle plus juste et plus viable. Leur objectif est de stimuler des débats aussi bien au niveau local qu’au niveau mondial.
Une attention particulière est donnée à l’identification des acteurs capables de mettre ces propositions en pratique. Les citoyens et les responsables, à toutes les échelles de la société, doivent s’impliquer dans la mise en oeuvre des innovations nécessaires sans les laisser à la seule charge des États, des gouvernements ou des entreprises transnationales.
15 - Qu’est-ce qu’une Charte ?
Une Charte est un texte qui recense les valeurs et les principes communs qu’un groupe socioprofessionnel souhaite affirmer. Certains réseaux socioprofessionnels identifient dans un premier temps les défis prioritaires spécifiques à leurs milieux respectifs. Ils élaborent ensuite des chartes exprimant :
une éthique commune sur laquelle les membres du réseau se fondent pour avancer dans leurs réflexions et actions ;
les engagements auxquels ils souscrivent.
Ces Chartes sont destinées à être diffusées plus largement dans les milieux concernés et à être confrontées entre elles ainsi qu’avec la Charte des Responsabilités Humaines. Cette dernière cherche à identifier, par un travail interculturel, les principes et valeurs fondateurs pour construire un monde durable et juste. Il s’agit de promouvoir une nouvelle régulation des relations internationales en complément des normes qui régissent déjà les relations inter-étatiques et la défense des droits humains.
Qu’est-ce que la Charte de l’Alliance ?
La Charte de l’Alliance a été adoptée et amendée d’après les contributions des participants en 2005. Elle prévoit le cadre éthique et les outils que les alliés pourront désormais utiliser pour s’auto-organiser entre eux, tout en élargissant les réseaux d’action de l’Alliance. Des groupes qui faisaient partie intégrante de l’Alliance, tels que l’Alliance pour une économie responsable, plurielle et solidaire (ALOE), l’Alliance des Artistes, et le Groupe Catalan deviennent des Groupes de travail alliés indépendants, mais reliés à l’Alliance. Désormais, tout groupe peut demander à faire partie des Groupes de travail alliés. En accord avec la pensée de premier plan sur la gouvernance, l’Alliance se développe sous l’effet d’une décentralisation massive et devient une Alliance d’alliances !
L’équipe de communication de l’Alliance a formé un réseau indépendant de compétences, Infocom21, qui peut fournir aux réseaux citoyens l’ensemble des méthodologies et outils qui avait été développé depuis le milieu des années 1990 dans le cadre de l’Alliance, méthodes et outils originaux et particulièrement bien adaptés aux besoins de tels réseaux, ainsi que la formation nécessaire pour les utiliser.
URL : www.alliance21.org/2003/article682.html
DATE DE PUBLICATION :24 mars 2001