Atelier E ; 16e Congrès Mondial de Sciences du Sol, Montpellier, France) 20-26 août 1998
Le monde fait face aujourd’hui à des antagonismes de plus en plus intenses. D’un côté, il y a une volonté de soumettre toutes choses, pollution comprise, à la régulation du marché, et de l’autre il y a une conscience croissante du besoin de conserver les biens essentiels de l’humanité : l’air, l’eau, le sol, les espèces vivantes et les grands équilibres nécessaires à la vie.
Le public général est de plus en plus informé sur les déchets, la dégradation des ressources naturelles et les questions de l’environnement.
Dans les pays développés, grâce à la pression publique, les politiques ont commencé à prendre en compte l’environnement, mais les solutions ne sont pas toujours trouvées. Dans les pays en voie de développement, la production alimentaire et la sécurité alimentaire sont une préoccupation presque quotidienne et la pression sur les ressources naturelles est en croissance continue, menant à leur détérioration.
Devons-nous considérer tout cela comme les effets négatifs du marché sur la gestion de ressources naturelles ? Quel rôle est joué par les politiques d’État dans les ressources naturelles ?
Autrement dit, est-il possible de réconcilier la logique du marché avec les besoins de sécurité alimentaire, d’une utilisation durable des ressources naturelles et de la protection de l’environnement ?
Si le marché ne peut pas jouer de rôle durable positif en ce qui concerne les ressources, quel type de règlement faut-il ? Peut-on inclure des principes tels que le soin, la modération, l’équité et la solidarité dans ce nouveau genre de règlement ?
Les sept communications de cet atelier sont une tentative d’apporter de nouvelles lumières sur ces questions.