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17 août
2001 |
Synthèse
de la rencontre internationale sur l'éducation Le rencontre international a eu lieu dans le local de la Confederacion de Trabajadores de la Educación de la Republica Argentina (CTERA). Le document traité dans cette rencontre était le fruit des travaux développés dans la dynamique du chantier/collège de Education de l´Alliance entre les mois d'octobre 2000 et avril 2001, ont participé à ce travail des représentants de nombreuses organisations de base de la propre CTERA, l'Ecole Pédagogique et Syndical "Marina Vilte", des autres invités qui appartiennent à différentes organisations et institutions, des participants du forum électronique actif entre janvier et mai. Ont participé à la rencontre internationale de nombreuses personnes des différents pays: Algérie, Argentine, Bénin, Bolivie, Brésil, Canada, Espagne, France, Inde, Sénégal, Uruguay. Nous avons travaillé dans deux ateliers de 25 personnes chacun. L'objectif était méditer autour du document proposé, essayer d'interpeller des questions conceptuelles, officielles, méthodologiques et structurelles, partager des critiques, etc. qui puissent être intégrées dans une réelaboration postérieure du document. Dans la Commission 1, le travail a été centré, fondamentalement, sur la discussion de l'introduction du document et la partie Education et Culture. Pour le premier, ont été présentés des observations, critiques et suggestions suivantes: La discussion autour d'Education et Culture a été centrée, fondamentalement, sur la redéfinition des Etats, cet à dire, la problématique du caractère monoculturel des Etats. D' un projet d´éducation interculturel on doit essayer d´aller vers des Etats "pluriculturels". Bien que cette situation soit traitée dans le document, on croit que cette discussion est tellement complexe que nous suggérons de la laisser ouverte afin qu'elle continue à être discutée à l'Assemblée Mondiale de Lille. La Commission 2 a reconnu l'importance d'interpréter le sens du document. On suggère un style de rédaction que permet au lecteur occasionnel de "sentir" le texte plus que de le "consommer", avec l'objectif de l'incorporer à un dialogue actif à travers sa lecture. L'idée est que la ou le lecteur puisse s´approprier le texte. Le texte doit être simple et agile pour la lecture et il doit être capable de provoquer des questions, des interrogations, plus que des réponses. Nous avons discuté autour des axes théoriques suivants: démocratie, démocratie élargie, curriculum, le rôle des mouvements sociaux en liens avec les questions antérieures. Pour finaliser, l'écrivain Eduardo Rosenzvaig, un des participants de la commission, a écrit le texte qui suit: "Multiplicité des idées pédagogiques, des stratégies et des actions de la pluralité des mondes, des territoires et des cultures différentes. Nous construisons une deuxième version de la légende biblique. Nous comprenons l'un et l'autre en fait parce que nous parlons des langues différentes. Nous devrions reconstruire la tour pour casser la malédiction de l'homme qui n'est pas capable. Nous sommes forcés à le faire. En face, un modèle économique que dit: l'école n'est rien, nous opposons un mur de briques que dit: l'école est un scénario de combat pour la démocratie, la justice, la solidarité, la responsabilité, la connaissance, l'imagination et la beauté. Nous comprenons l'un l'autre dans tous les langues parce que nous ne parlons pas de tous les réponses, mais de tous les questions. Pendant ces deux jours nous avons échangé des questions comme si elles étaient des briques. La chose Publique, l´Etat, la Culture et leurs liens avec l'Ecole. Les briqueteurs de notre commission sont venus du Sénégal et de l'Algérie, du Brésil, du Canada et de l'Uruguay, de l'Argentine blanche et de l´Argentine Indigène, d'une Espagne qui est l'anti - Ibérie. Nous briqueteurs parlons du vécu de l'expérience et avec la genèse de la connaissance. Ce que nous sommes en train de faire c'est la version corrigée et augmentée d'une légende, nous sommes heureux que CTERA ait eu la passion et la modestie de lever sa main et de dire: je peux collaborer en prenant une brouette." |
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