Contributions des chantiers thématiques au Congrès de Montréal |
par Manola Rauss
Une première étape vient d'avoir lieu dans le processus d'élaboration des Cahiers de Propositions. En effet, le congrès mondial sur "coexistence humaine et développement durable" qui s'est tenu à Montréal du 23 au 27 juillet 2000 a été l'occasion pour certains alliés de présenter leurs premiers travaux.
Le Congrès organisé par un membre du Groupe de Lausanne, Venant Cauchy, devait avoir une ampleur internationale et couvrait un spectre très large de thématiques. Environ 300 personnes se sont inscrites.
Organisé dans le cadre de l'Alliance, une trentaine de signataires ont pu y participer selon un critère unique : être porteur d'un premier brouillon d'un cahier de propositions issu le plus possible d'un travail collectif au sein d'un chantier ou d'un collège. Les présentations publiques en plénière ou en session d'atelier ont permis aux intervenants de confronter leurs propositions à l'avis du public et de les débattre au sein de groupes de non alliés, experts ou non de la thématique présentée.
C'est ainsi que les chantiers eau, énergie, territoires, fiscalité, collectivités locales, précarité, forêts, religions, art, ainsi que les différents chantiers du pôle socio-economie (réunis en trois ateliers : économie solidaire, femmes et économie solidaire, commerce équitable) ont fait l'objet d'interventions. Pour la plupart, les resultats de ces sessions ont été très positives et les intervenants comme participants ont souvent formulés leur contentement à l'issue du congrès. Les animateurs présents ont également profité de cette occasion pour approfondir leurs documents, pour nouer de nouveaux contacts qui viendront s'ajouter aux intervenants dans les debats en cours.
L'aspect le plus important de tout ce processus 2000-2001 reste bien sûr les contenus que tous ensemble nous pourrons faire émerger. De ce fait les cahiers de propositions sont absolument primordiaux. La forme choisie sous forme de cahiers pour presenter, diffuser, reunir et valoriser les resultats des recherches et des travaux des allies, semble adéquate. L'effort propositionnel qu'ils revêtent est ardu mais sera d'autant plus gratifiant que nous parviendrons à des resultats satisfaisants. Nous devons les programmer clairement, les travailler en profondeur, les rédiger de la facon la plus collective et la plus interculturelle possible.
Paris, le 4 Août 2000