www.alliance21.org > Qu’est-ce que l’Alliance ? > Historique de l’Alliance > Charte constitutive de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire pour son étape 2004-2010 |
|||||||||||||
La Charte constitutiveLa seconde étape de l’Alliance suppose de clarifier sa nature, ses objectifs, les principes éthiques communs auxquels les alliés se réfèrent. L’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, née en 1994, est une alliance citoyenne [1]. Elle rassemble d’autres alliances citoyennes, des institutions, des mouvements et des personnes qui s’engagent à unir les efforts, leurs expériences et leurs intelligences pour contribuer à concevoir et impulser les changements nécessaires à la construction d’un monde juste et viable. Nature de l’Alliance L’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire est à la fois : une aventure partagée et une histoire ;
L’Alliance ce sont aussi : des dispositifs et des méthodes de travail collectif, élaborés et rodés au fil des dix années de travail ;
Ce qui rassemble les alliés Un constat. Celui de l’interdépendance des peuples entre eux et avec la biosphère qui appelle une gestion commune de la planète. Celui de l’inadaptation des modèles actuels de gouvernance qui appelle des mutations individuelles et collectives. Un refus. Celui d’un monde où les échanges entre les personnes et entre les peuples seraient dominés par des échanges commerciaux inéquitables et exclusivement basés sur des rapports de compétition. Une conviction. Celle qu’un dialogue et un travail communs, poursuivis dans la durée, entre les peuples, entre les milieux sociaux et professionnels, sont seuls capables de faire émerger des alternatives viables à l’évolution du monde. Un principe. Celui selon lequel chacun ne tient et ne garde sa qualité d’allié que de sa contribution, aussi modeste soit-elle, à l’effort commun. Ethique de l’Alliance Elle découle de la Charte des responsabilités humaines [2]. Concernant le projet de l’Alliance, les alliés s’engagent à : promouvoir une culture de paix et coopération ;
Concernant la gouvernance de l’Alliance, les alliés s’engagent à : respecter les dispositifs de travail adoptés en commun ;
Objectifs de l’Alliance comme contributrice à la recherche de nouveaux processus de gouvernance mondiale : promouvoir l’idée de communauté mondiale, et faire de l’Alliance un des espaces de sa construction ;
comme communauté d’alliés : financer le fonctionnement collectif, la reliance de l’Alliance ;
Règles et dispositifs de gouvernance de l’Alliance Les alliés peuvent se recommander de l’Alliance dans leur action et leurs initiatives.
L’Alliance se dote d’une instance d’arbitrage, d’un groupe [5] d’accompagnement et de médiation, garant de la Charte constitutive. Ce groupe tire sa légitimité de ses membres, personnes réputées pour leur engagement dans l’Alliance, leur désintéressement personnel, leur propre bonne foi et leur connaissance et leur compréhension de son histoire.
Le principe de bonne foi, dans le respect de la Charte éthique : ouverture aux autre alliés, respect de la diversité des opinions, esprit de coopération, etc. La bonne foi est réputée acquise en l’absence d’objections motivées d’autres alliés. Le principe d’information préalable : tout allié qui veut prendre une initiative se recommandant de l’Alliance est tenu de le signaler sur le site Web en exposant la conformité de son projet avec la charte constitutive. L’accord des autres alliés est réputé acquis s’il n’y a pas eu d’objection motivée dans le mois suivant la publication de l’initiative sur le site Web. Les outils (o) mis en place sur le site Web de l’Alliance et la procédure (p) à suivre par toute personne souhaitant lancer une initiative se recommandant de l’Alliance sont donnés dans le tableau ci-après.
Calendrier commun de l’étape 2004-2010 Les alliés reconnaissent comme nécessaire l’adoption d’un calendrier de référence, d’un agenda commun pour cette seconde étape de l’Alliance. Ce calendrier de référence a pour point de départ la Charte des responsabilités humaines et l’Agenda pour le 21ème siècle et ne vaut comme partage d’un imaginaire commun. Une fois élaboré, il ne se réalisera que dans la mesure où des initiatives effectives naîtront, accompagnées de leurs moyens humains, matériels et financiers spécifiques, pour le traduire en actes. Télécharger ce document : [1] Une alliance citoyenne est un processus collectif, décentralisé, construit dans la durée et sans institution formelle. Elle se compose des initiatives des alliés, membres de l’alliance dont ils se recommandent. Les alliances citoyennes répondent aux besoins d’une société mondialisée, où l’action collective nécessite de concilier le respect des différences et la poursuite d’un projet commun, l’informalité et la rigueur, l’autonomie d’initiative et le sentiment d’appartenance collective. [2] Site Web de la Charte des responsabilités humaines : http://www.charter-human-responsibilities.net/spip.php?page=sommaire&lang=fr [3] Site Web des Cahiers déjà disponibles : http://www.alliance21.org/2003/rubrique.php3?id_rubrique=174 [4] A l’issue de la première étape de l’Alliance, sont considérés comme documents portant le label de l’Alliance : la plate-forme pour un monde responsable et solidaire, les cahiers de propositions, la Charte des responsabilités humaines, l’agenda pour le 21ème siècle et la présente Charte constitutive. Documents disponibles sur le site : [5] La Fondation Charles Léopold Mayer (FPH), qui a pris il y a dix ans la responsabilité de lancer l’Alliance, se sent la responsabilité de constituer et mettre en place, au moment où s’engage la deuxième étape de son existence, un premier groupe d’accompagnement et de médiation garant de la Charte constitutive. Le groupe est constitué à partir d’un appel à candidature (réalisé au cours de la consultation sur le projet de charte constitutive menée entre mai et octobre 2005) et en fonction des critères de légitimité évoqués dans la Charte ci-dessus. Une fois constitué, ce premier groupe se renouvellera au plus tard à la fin de la deuxième étape de l’Alliance, selon un calendrier et des règles qui restent à préciser par l’ensemble des alliés. [6] Ces principes peuvent par exemple s’appliquer au lancement d’un débat collectif sur le site Web de l’Alliance, à la valorisation des fiches d’expériences, à des initiatives de mise en oeuvre le calendrier commun, à la présentation de l’Alliance dans des événements extérieurs, au lancement d’un nouveau chantier de réflexion et d’action. |
|
||||||||||||
La Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme (FPH) soutient l'Alliance |
|||||||||||||