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Organisation Mondiale du CommercePublié en octobre 2000 Les négociations sur l’agriculture au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce ont eu pour résultat d’accroître les inégalités entre pays du Nord et du Sud. Parce qu’il ne prend pas en compte les façons de produire (durables ou non), parce qu’il ne tient pas compte des producteurs, parce qu’il favorise les agricultures exportatrices, l’accord privilégie les agricultures intensives au dépens des agricultures paysannes. C’est un traitement spécial et différencié, au profit des formes d’agricultures industrielles et exportatrices. Pourtant, l’activité agricole ne peut être réduite à une activité économique comme les autres, que l’on se place du point de vue du producteur, ou du consommateur. Il faut au contraire pour des raisons de sécurité alimentaire, d’environnement, d’économie, protéger des agricultures paysannes diversifiées. Cela n’implique pas pour autant de refuser les échanges alimentaires. Les échanges sont acceptables et souhaitables à condition qu’ils soient équitables. Le document énonce donc une série de propositions pour appliquer effectivement le principe de la souveraineté alimentaire dans les règles du commerce international, ce qui implique deux conditions générales : la reconnaissance de la souveraineté alimentaire comme un droit humain, un changement dans le mode de fonctionnement de l’OMC. Contact RONGEAD (Réseau d’ONG Européennes sur l’Agro-alimentaire, le Commerce, l’Environnement et le Développement)
Version finale - 448.3 ko -
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