sur les dispositifs de travailréponse de Bertrand HERIARD DUBREUIL, Allié, France , 9 juin 2005 | lire toutes les réponses de Bertrand HERIARD DUBREUIL |
B1 Je suis sceptique sur le fait qu’Internet va rendre possible le partage des expériences de l’Alliance. Un outil est toujours réducteur et la puissance de l’informatique permet plus la juxtaposition que la confrontation. Pour qu’Internet permette une démocratisation profonde des mentalités, il faut favoriser une démocratisation forte des territoires au sens large (Feenberg, 2004). Rien ne peut remplacer le contact interpersonnel. Je pense que l’Alliance l’a déjà compris dans la dynamique préparant l’assemblée mondiale de Lille. B2. Les règles ne me semblent pas assez précises, en particulier pour la labellisation. Les 7 membres de l’instance d’arbitrage seront ou trop puissants ou noyés sous la masse d’informations : les cahiers de propositions étant conflictuels par nature, qui va arbitrer et au nom de quoi ? Dans mon champ de compétence, par exemple, je ne suis pas d’accord avec les conclusions du cahier de propositions ‘société civile et Ogm’, que je trouve trop unilatéralement anti-Ogm. Je n’étais pas dans ce forum, je respecte ce qu’il a produit, mais je ne pourrais pas le signer. Je reste donc sceptique sur les autres labels. C’est pourquoi je suggère que l’Alliance se dote d’un comité scientifique interdisciplinaire, par domaine, pour valider les connaissances produites et d’un comité d’acteurs, par collège, capables de vérifier la pertinence des thèses développées. Le croisement des deux sources de validation serait alors très original. Pour éviter que ce dispositif soit trop lourd, l’Alliance devra faire des choix quant aux domaines et aux collèges qu’elle veut soutenir.
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