2.2 LES PROPOSITIONS LES MIEUX EVALUEES
PGC II. À propos de la gouvernance
territoriale étatique et locale
PGC 09. L’État doit être envisagé comme
un maillon d’une chaîne de gouvernance : la question
du rôle de l’État dans le développement
ne peut plus être perçue comme une question strictement
nationale. Il faut abandonner l’idée de souveraineté
absolue, qui est dans les faits obsolète. Les actions des
firmes multinationales, les flux transnationaux, l’économie
du crime internationalisée démentent cette souveraineté
absolue. Il y a un décalage entre la représentation
de l’État et la réalité.(31.01.)
PGC 10. État a un rôle de fédérateur
entre différents niveaux de territoires (locaux, nationaux,
internationaux…), et entre différentes temporalités
(entre les intérêts immédiats et les enjeux
de plus long terme.) Il doit donc coordonner les initiatives,
être un espace de dialogue, un catalyseur d’énergies.
Par sa vision prospective, l’État est à l’articulation
entre vision de court terme des acteurs économiques et
vision de long terme exigée par la préservation
du bien être commun. (31.03.)
PGC 11. À chaque niveau de représentation
publique, l’accumulation de mandats doit être limitée
ou directement interdite. Dans ce même esprit, la rénovation
des mandats doit être établie comme une exception
qui ne peut se justifier que par un bilan « exceptionnel
». (Article proposé par un participant
pour la proposition 04.)
PGC 12. État n’est pas la seule entité responsable
dans le domaine public touchant aux intérêts collectifs.
État n’est pas le seul acteur des régulations.
Nombreux sont les organismes privés dont l’activité
a des répercussions dans le domaine public (firmes multinationales,
ONG….); à l’opposé, certains États,
sous l’influence de lobbies privés, ne visent pas
le bien commun. Il est donc urgent de juger le secteur privé
et celui des ONG en fonction non de leurs objectifs mais de leurs
impacts. Le public et le privé ne sont donc pas des forces
opposées mais complémentaires. (31.04.)
PGC 13. Dans le domaine de la solidarité et de la redistribution
des richesses, l’État demeure indispensable. Si l’État
se désengage de son rôle d’entrepreneur, c’est
pour mieux se lancer dans le renouvellement des grandes infrastructures
sociales: solidarité nationale, éducation, redistribution
des richesses, santé, formation. État doit entrer
en partenariat et établir un véritable dialogue
avec la société civile, avec les acteurs de différentes
échelles.(31.05.)
PGC 14. Le développement ne s’achète pas:
il est fondé sur le savoir-faire, sur la capacité
des gens, sur l’apprentissage et sur la connaissance. Le
développement, ce n’est pas seulement des infrastructures
modernes, des unités industrielles et des télécommunications
efficaces, le développement repose avant tout sur la mobilisation
des populations et sur la valorisation de leurs potentiels intégrée
dans une vision globale à long terme. Les expériences
de développement réussies montrent que l’ancrage
dans le passé et le savoir-faire local lié à
une ouverture sur l’extérieur est ce qui crée
une dynamique d’innovation. Ces processus fonctionnent quand
ils sont avalisés par l’État. (31.06.)
PGC 15. Inventer une approche territoriale dans la lutte contre
la pauvreté et l'exclusion; encourager la coopération
entre toutes les parties prenantes d’un territoire ainsi
que la participation de tous les citoyens(30.01.)
PGC 16. Dépasser une gestion technocratique et une approche
sectorielle du territoire, avec une approche intégrée;
développer la coopération et les outils de la participation
PGC 17. Il s’avère utile
d’évoquer l’expérience des budgets participatifs
qui représentent un pas en avant très intéressant
dans l’implication des habitants dans la gestion des affaires
de la ville. Mais il existe de très nombreuses autres expériences
dont il faut extraire des enseignements et différents éléments
de méthode afin de les adapter aux réalités
très divergentes et complexes des différents pays.
(Article proposé par un participant pour la proposition 05.)
PGC 18. Rendre transparent les flux d’échange au sein
et à l'extérieur du territoire et trouver des indicateurs
plus fiables que le PNB.
PGC 19. Vers une meilleure qualité de vie: produire, échanger,
se déplacer et consommer autrement , en respectant les écosystèmes
et les cultures. (30.09.)
PGC 20. Pour un meilleur enracinement local et une consommation
plus en accord avec le milieu naturel.
PGC 21. Des exigences posées aux entreprises pour qu'elles
s'adaptent au tissu social des échanges.