on the working proceduresanswer from Lydia NICOLLET, Alliée, France , 28 June 2005 | read all the answers from Lydia NICOLLET |
D’excellentes propositions, notamment sur la mémoire de l’Alliance et l’enrichissement des méthodes de travail. Toutefois, plusieurs remarques : a. Il me semble qu’il y a une ambiguïté dans le texte entre dispositifs et objectifs. Par exemple, à la page 4 de la Charte constitutive, ligne 12, il est dit que "Ces dispositifs n’existent que pour autant que..." On fait là référence aux points évoqués juste avant, or ces points ne sont pas des dispositifs mais les objectifs poursuivis par les dispositifs. Il faudrait donc il me semble spécifier à quoi se réfère le terme "dispositifs" et séparer plus clairement les objectifs des dispositifs en décrivant chacun d’eux. Ces derniers ne sont-ils pas finalement à la fois les mécanismes, méthodes, outils, fonctionnements, qui permettent d’atteindre des objectifs donnés ? Aussi, les ’objectifs’ pourraient reprendre les 5 points évoqués, leur description et intérêt, et les ’dispositifs’ pour atteindre ces objectifs (si le terme dispositif se réfère bien aux mécanismes, méthodes et outils) incluraient les annales, l’annuaire, les synthèses régulières trimestrielles, les banques d’expériences, le site web, les règles selon lesquelles une initiative peut se recommander de l’Alliance, tout en laissant la possibilité que ces dispositifs évoluent et se diversifient en fonction des besoins de cette Alliance. b. En page 5 du projet, ligne 5, le site web de l’Alliance est évoqué mais l’adresse internet n’est mentionnée nulle part, c’est un peu dommage. c. Annales de l’Alliance, page 5 : peut-être faut-il préciser que ces annales devront constituer une réelle valeur ajoutée à la mémoire de l’Alliance et pas seulement des rapports d’activités linéaires. d. L’annuaire : là encore, on pourrait préciser directement l’adresse URL, ce qui inciterait encore plus les alliés à le mettre à jour ! ;-) e. Sur "Définir les règles selon lesquelles une initiative peut se recommander de l’Alliance", page 7 : Le verbe ’définir’ dans le titre semble être de trop, car ces règles sont déjà définies juste après dans le texte. Par ailleurs, en bas de la page 7 sont évoqués le logo de l’Alliance et la notion de label. Puis en page 8 une liste de documents portant le label de l’Alliance. Le nombre de textes cités est très limité, puisqu’il s’agit de textes essentiels. Mais à la lecture de cette partie en pages 7 et 8, je comprends que tout texte portant le logo de l’Alliance doit être un véritable label de qualité. Et je constate que la liste de textes considérés comme portant le label de l’Alliance est très restreinte, alors que de nombreux textes de différentes natures portent le logo de l’Alliance en réalité. Donc peut-être faut-il ici préciser cette nuance entre textes de référence et textes de travail, ou de fonctionnement, et spécifier plus largement comment utiliser le logo de l’Alliance ? f. Sur le groupe de garants, page 9 : un tel mécanisme parait en effet nécessaire. Mais j’ajouterais un élément pour éviter les malentendus, dans la phrase du 3ème paragraphe, lignes 2-3 "La FPH, qui a pris la responsabilité de la lancer, se sent la responsabilité de constituer et mettre en place, par un processus collectif, ...un groupe d’accompagnement et de médiation garant de la Charte constitutive". Car même si le mode de fonctionnement de ce processus est bien évoqué ("appel à candidature"), le mécanisme de délibération final ne l’est pas précisément; pourtant, il devrait à mon sens faire l’objet d’un processus collectif, qui se baserait sur les critères de légitimité évoqués en page 9. Par ailleurs, le nombre de personnes qui constitueraient ce groupe de garants me semble insuffisant. Même s’il est nécessaire que ce dispositif soit fonctionnel pour être efficace, il est tout aussi important qu’il soit pleinement représentatif. Aussi je propose que chacune des 7 régions évoquées soient représentées non pas par une mais par deux personnes, et j’ajouterais, par un homme et une femme pour chacune desdites régions, ce qui assurerait une représentativité à la fois des genres et géoculturelle. g. Sur le besoin de dispositifs et de règles de fonctionnement pour la gouvernance de l’Alliance : Le Conseil de Fondation, dans son texte intutilé "Position de la FPH sur la seconde étape de l’Alliance pour un monde responsable et solidaire", décrit la nature de la gouvernance de l’Alliance, mais également la volonté qu’il a de soutenir en priorité "la mise en place de la gouvernance de l’Alliance". Cette dimension essentielle est bien reprise dans l’ensemble des propositions (Charte/dispositifs/calendriers), mais il y manque un dispositif de fonctionnement d’une telle gouvernance au sein de l’Alliance. Or ce volet est essentiel, notamment pour les prises de décision collectives sur les orientations (ex : choix des partenaires, des types de projets dans lesquels participer, à appuyer, choix géoculturels, méthodes, outils...), en évitant bien sûr de tomber dans un mode institutionnel trop rigide. Car si les groupes de travails prennent leurs décisions de façon autonome dès lors que nos relations sont basées sur la bonne foi et le respect d’une charte, si également un groupe de garants pourrait être consulté pour résoudre des conflits attenant au respect de ladite Charte, qu’en est-il des dispositifs de gouvernance pour les orientations stratégiques communes ? A cela s’ajoute, pour continuer sur le système de gouvernance de l’Alliance, la question de l’autonomie de l’Alliance et donc de la nécessité de diversifier ses sources de financement car, comme dit dans le texte du Conseil de Fondation sur la position de la FPH, page 3, il serait illusoire de parler d’autonomie de l’Alliance tant qu’il n’y aurait pas pluralité de financements. h. Sur le besoin d’un dispositif pour une diversification des sources de financement. Les textes proposés par la FPH devraient en outre proposer un dispositif, avec des moyens et méthodes, pour rendre possible cette recherche de co-financements. Cette autonomie non seulement renforcerait l’Alliance en tant que système de gouvernance et processus pour la gouvernance, mais aussi elle la rendrait plus solide à long terme, sans oublier qu’une augmentation des ressources permettrait au processus de l’Alliance de s’étendre à des domaines non encore traités (thématiques, collégiaux, géographiques, méthodologiques). De plus, cette autonomie renforcerait en parfaite transparence les relations entre alliés et financeurs, car elles seraient basées sur un dispositif de prise de décisions collectives établi au préalable (voire plusieurs dispositifs selon le type de décisions). Enfin, cette autonomie conforterait la FPH dans sa volonté de soutenir en priorité la mise en place de la gouvernance de l’Alliance. Ainsi, si le Conseil de la Fondation a exprimé dans son texte sur la position de la FPH que "la FPH sera attentive aux propositions collectives d’alliés sur des initiatives à soutenir dans le cadre des priorités" précitées, quel dispositif permettra que cette position soit compatible avec à la fois le droit de regard et de décision du financeur et la volonté de renforcer la gouvernance de l’Alliance ?
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