sur la Charte constitutiveréponse de Etienne BOESPFLUG, Allié, France , 8 juillet 2005 | lire toutes les réponses de Etienne BOESPFLUG |
Pas de désaccords graves, mais nous sommes d’abord tributaires de petits problèmes sémantiques, surtout dans la langue de Molière. On nous dit par exemple que l’Alliance ne cherche pas à créer une Institution de plus ; c’est bien, mais j’ai appris quand même depuis 35 ans que les Institutions ne parlent qu’aux Institutions : or, il s’agit quand même de faire bouger les institutions actuellles, qui ont en charge l’avenir de la planète et celui des générations à venir. L’Alliance va finir par les remplacer toutes ? On ne passe pas "du niveau individuel au niveau mondial" (cf. calendrier) sans créer de nouvelles structures ou de nouvelles institutions, non ? Pour moi, la question est posée depuis le 11 septembre 2001. L’Alliance a quand même une "organisation",c’est-à-dire "des systèmes, des structures, des méthodes et des procédures permettant d’atteindre un but réputé accessible"(Professeur Gerbier). Si elle a une organisation, elle a donc une structure, dans laquelle est définie un principe d’autorité. Ce n’est pas pour rien que sont proposés la création de 5 groupes et de 2 Comités. Plus profondément, mais sans doute est-ce dû à ma sensibilité propre, il me semble manquer dans la Charte une référence de type anthropologique : quel type d’homme veut-on promouvoir ? Quel type de condition humaine ne veut-on pas prolonger ? Autour de quelle réalité humaine veut-on construire ? Derrière ce questionnement, il y a évidemment celle de la place (ordinaire ou extra-ordinaire) qu’on accorde a priori au plus vulnérable. On ne se refait pas...
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