|
|
0 réaction(s) | |
... sur l’esprit de la Charte
|
8 juillet 2005 | fr |
RAS en première lecture. Comment ne pas être d’accord avec tout ça ? Quelques remarques quand même en seconde lecture : 1) Il y a des subtilités qu’on ne remarque pas tout de suite : la différence entre l’Alliance (avec A majuscule), qui rassemble, et l’alliance (avec a minuscule) qui est un processus...J’imagine que c’est voulu, mais n’est-ce pas un peu trop subtil ? 2) Sur les objectifs (qui ne sont pas des objectifs mais plutôt des fondements). Sur le chapitre des convictions, j’aurais ajouté quelque chose indiquant qu’il faut "cesser de faire pleuvoir sur le mouillé". Le dialogue entre les peuples, entre les milieux sociaux et professionnels, d’accord, mais à condition que la parole ne soit pas toujours confisquée par les plus intelligents, les plus dynamiques, les plus généreux... 3) Sur l’éthique, j’aurais peut-être été plus explicite sur l’affirmation d’un principe de désappropriation, plus exigeant que la simple notion de partage : les bonnes idées n’appartiennent pas à leurs auteurs.
0 réaction(s) | |
... sur la Charte constitutive
|
8 juillet 2005 | fr |
Pas de désaccords graves, mais nous sommes d’abord tributaires de petits problèmes sémantiques, surtout dans la langue de Molière.
On nous dit par exemple que l’Alliance ne cherche pas à créer une Institution de plus ; c’est bien, mais j’ai appris quand même depuis 35 ans que les Institutions ne parlent qu’aux Institutions : or, il s’agit quand même de faire bouger les institutions actuellles, qui ont en charge l’avenir de la planète et celui des générations à venir. L’Alliance va finir par les remplacer toutes ? On ne passe pas "du niveau individuel au niveau mondial" (cf. calendrier) sans créer de nouvelles structures ou de nouvelles institutions, non ? Pour moi, la question est posée depuis le 11 septembre 2001.
L’Alliance a quand même une "organisation",c’est-à-dire "des systèmes, des structures, des méthodes et des procédures permettant d’atteindre un but réputé accessible"(Professeur Gerbier). Si elle a une organisation, elle a donc une structure, dans laquelle est définie un principe d’autorité. Ce n’est pas pour rien que sont proposés la création de 5 groupes et de 2 Comités.
Plus profondément, mais sans doute est-ce dû à ma sensibilité propre, il me semble manquer dans la Charte une référence de type anthropologique : quel type d’homme veut-on promouvoir ? Quel type de condition humaine ne veut-on pas prolonger ? Autour de quelle réalité humaine veut-on construire ? Derrière ce questionnement, il y a évidemment celle de la place (ordinaire ou extra-ordinaire) qu’on accorde a priori au plus vulnérable. On ne se refait pas...
0 réaction(s) | |
... sur vos intentions de participation
|
8 juillet 2005 | fr |
Bien sûr. Les travaux menés avec ATD depuis plus d’un an sont dans ce sillage. Boespflug & Associés SA a déjà une longue tradition dans les démarches ou des projets "non profit", pour autant que sa propre survie ne soit pas menacée. La société joue simplement le rôle d’un petit bureau d’étude assistant la maîtrise d’oeuvre dans ses démarches, pour la structuration, la cohérence et la motricité du projet. Son implication est possible et intéressante. Je me sentirais le plus utile dans un "groupe méthodologique pour les dispositifs de travail". Je suis un inconditionnel du "mode projet", comme modalité de travail paisible, féconde et porteuse de sens.
0 réaction(s) | |
... Autres réponses
|
8 juillet 2005 | fr |
J’attends personnellement beaucoup de la rencontre du 17 mai prochain avec Xavier Godinot, Directeur de l’Institut de Recherche d’ATD Quart-Monde, Pierre Callame, mon fils et moi : on sera dans le vif du sujet. Le projet démarré par ATD Quart-Monde vise en fait à faire se rencontrer et se parler ensemble des salariés et des patrons de grandes entreprises implantées en Afrique, avec les populations les plus démunies des lieux où elles sont implantées. Sans oublier les pouvoirs publics locaux et les gros machins habituels (MAE, AFD, FMI, Banque Mondiale...). On est donc dans le tranversal total avec un accent particulier sur les grandes entreprises : transculturel, trans-professionnel, trans-institutionnel, trans-continental. Cette démarche relève-t-elle de l’Alliance ? Si oui, en quoi cela permet-il de la soutenir ?
0 réaction(s) | |
Les réponses sont affichées dans leur langue d'origine. Si nécessaire, vous pouvez utiliser un des logiciels de traduction automatique disponibles sur internet.
- Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire -
- Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme -