1 - Valeurs
et principes pour un Parlement Mondial
Promouvoir la maturité et la souveraineté
personnelles. La « démocratie » parlementaire
devient de la démagogie, car ce sont des majorités
parlementaires qui contrôlent l'exécutif. Il nous faut
franchir le saut culturel pour nous considérer tous en tant
que Citoyens Souverains. L'être humain doit être rigoureusement
éduqué dès l'enfance à penser le monde
avec les droits et les responsabilités d'un prince, droits
et devoirs partagés avec tous les autres Citoyens.
Développer auto-gouvernance.
C'est-à-dire, baser la gouvernance mondiale sur la coordination
volontaire des comportements au profit de tous, sur la prise de
décision par les gens qui sont le plus affectés. La
technologie moderne rend cela possible. Le Parlement Mondial devrait
essayer d’influencer les gouvernements à l’aide
d'une opinion publique bien informée.
S’organiser par autorégulation
et adaptation permanente. Mettre en œuvre des outils
d'autocritique pour tout élément d’organisation
de la gouvernance mondiale et du Parlement Mondial. On pourra alors
créer des versions améliorées de nos propres
sociétés, et éviter que nos meilleures réussites
d’avant ne deviennent des obstacles futurs, par excès
de conservatisme.
Instaurer la paix, la coopération
et la générosité parmi les acteurs internationaux.
La condition préalable évidente à la démocratie
est la coopération. Les gens qui vont créer cette
démocratie doivent être en premier, évidemment,
dans un état de coopération les uns avec les autres
avant qu'ils puissent être d’accord pour créer
des institutions adéquates de gouvernement. Il faut déclarer
la guerre illégale.
Avancer dans les moyens pour la transparence.
Pour que tout citoyen puisse se tenir au courant de tout ce qui
se passe au Parlement Mondial. L’idée de la transparence
veut dire qu'un corps de gouvernement est ouvert à l’inspection
à tout moment lors de ses débats. La transparence
n'est pas facile à mettre en oeuvre, parce qu'elle se heurte
à des réflexes humains fondamentaux de protection
de soi, face à des risques éventuels de recevoir des
coups dans le dos.
Aller vers une représentation par
tâches. Dans les pays qui se disent démocratiques
aujourd'hui, les partis politiques annoncent un programme complet.
En revanche, les « communautés d'idées »
se forment autour d'une seule aspiration, par exemple "A manger
pour tout le monde" ou bien "Mettre fin au racisme",
permettant aux élus de ces communautés d’avoir
un programme clair pour tout le monde.
Garder le principe de cohérence.
La cohérence est indispensable pour éviter que des
lois contradictoires soient votées et enlèvent toute
crédibilité au Parlement. Il ne peut pas soutenir
le comportement criminel d'un État et condamner un autre
État pour ce même comportement...
2. Architecture de la gouvernance
mondiale
Combiner des approches centralisés
et décentralisés. Le Parlement Mondial peut
être une combinaison de départements différents
: une section à la tête, assez centralisée comme
la structure de l'Onu, une icône reconnaissable. Une section
qui rassemble les Ong et la communication globale. Une section pour
la recherche, qui touche le niveau de l'individu, dans le monde
entier, en mettant en complémentarité toutes les associations
à but non lucratif qui font déjà partout dans
le monde ce que le Parlement Mondial tente à une échelle
globale.
Une voix des peuples ayant un siège
unique à l'Onu. Ce siège des peuples n'aura
pas de pouvoir de veto, de vote ou d’opinion. Totalement non
menaçant. Le pouvoir dans ce siège sera littéralement
la volonté de la population mondiale. Sa méthode sera
de présenter des solutions raisonnées et bien réfléchies
à des questions mondiales.
Un Conseil de Sages. Penseurs,
scientifiques, hommes de terrain... élus démocratiquement
et chargés de donner leur avis et leur éclairage.
Il présiderait les organismes d'analyse et d'évaluation
de la situation planétaire et du système parlementaire.
Il formulerait un ensemble de mesures.
Une force de Paix internationale.
Elle a pour mission première de s'interposer pacifiquement
« dès les premiers signes de tensions », avant
que les conflits n'éclatent. Elle exercera un « droit
d'ingérence pacifique » pour intervenir dès
le début d'un conflit.
Doter les Ong d’une légitimité
démocratique. Les Ong peuvent établir des
critères pour devenir des Organisations Démocratiques
Volontaires Supranationales [ODVS - SVDO]. Elles pourraient mettre
en place immédiatement l'Assemblée des Peuples. Dans
les conflits entre organisations la légitimité est
une considération clef.
Création « d’ambassades
transnationales ». C'est à dire, sans nationalité
et au service de l'ensemble des habitants de la planète,
en coordination avec le Parlement Mondial.
3. Organisation du Parlement Mondial
Une Chambre de conseillers...
Cette « chambre collégiale » se compose d’étudiants,
de personnel administratif des facultés et universités,
collèges et chercheurs ... ou un Conseil de délégués
qui comprendrait des représentants des organisations militantes.
Tous deux seraient des tiers à ajouter au binôme classique
chambre territoriale - chambre citoyenne.
Des « politiciens professionnels
» à l’image des juges. Ils font leurs
études politiques à des « Académies Politiques
Indépendantes ». Formés pour un travail intellectuel
très dense, ayant suffisamment de temps pour pouvoir trouver
les consensus entre eux et l'indépendance nécessaire
des partis politiques.
La représentation par tâches
ou des « communautés d’idées ».
Qui refléteraient les principales préoccupations des
habitants de la planète et qui donneraient lieu à
des représentations sur contrat clair et précis qu’il
faut remplir. On pourrait y trouver des bannières telles
que : « A manger pour tout le monde », « Droit
au logement pour tous », « Accès égalitaire
à la Justice »… Ces communautés joueraient
un peu le rôle des partis politiques sans être antagonistes
mais plutôt complémentaires. Des gens de terrain compétents,
en non des politiciens. Une chambre des Propositions
qui est aussi un tiers à ajouter aux chambres haute, ou territoriale,
et basse, ou citoyenne.
La destitution automatique pour des élus
qui ne votent ou ne suivent pas la volonté de leur peuple.
Selon des sondages organisés. Cela consistera à porter
un vote simple portant sur la destitution, ou non, d’une personne
de son poste.
L’organisation en « cercles
sociocratiques » et réseaux d’acteurs, depuis
la base jusqu’au sommet. Des cercles délibératifs
à échelle humaine (pas plus d’un nombre très
limitée de personnes) des acteurs concernés (clients,
fournisseurs d'infrastructure, etc.) devront former des réseaux,
et quand la dimension et la complexité de l'unité
de communauté grandit, des nids de réseaux.
Un des aspects pratiques qui font bien marcher
la sociocratie c'est le lien double entre cercles. Cela veut dire
un ou plusieurs représentants au prochain niveau supérieur
et un ou plusieurs pour ramener la prise de décision à
un niveau inférieur. Cela assure la communication du bas
vers le haut et du haut vers le bas. Il tient aussi compte d'une
délégation bilatérale de l'exécution
des tâches. On peut établir ainsi huit niveaux de petits
cercles depuis la rue jusqu’à la planète, où
chacun peut se déplacer d’un côté ou de
l’autre de l’échelle.
Dans la version des « politiciens professionnels
», chaque niveau de gouvernement serait assez indépendant,
afin qu'il n'y aurait aucune possibilité pour un politicien
d'aller du bas vers le haut. Chaque législateur - cantonal,
provincial, national ou continental - serait catapulté à
sa position par la loterie combinée, pour une période
unique.
Un instrument simple pour établir
la parité : des postes par couples. Chaque poste
est occupé obligatoirement par un binôme homme-femme
pour faire de la parité une réalité et non
seulement un vœu pieux.
Le vote multiple. Il s’agit
d’une une technique de vote qui permet à l'électeur
d'émettre des choix couvrant réellement toute sa sensibilité.
On dispose de « dix points de vote positifs » et de
dix autres « négatifs », qu'il faut répartir
sur les propositions qui nous semblent prioritaires.
Disposer d’une période d’étude
des programmes. Financé publiquement ou collectivement.
Une période de quelques mois pour des équipes techniques
candidates qui voudraient les préparer, et une période
de quelques semaines pour les citoyens qui devraient les étudier
avant de les voter. L'équipe ayant reçu le plus de
votes sur deux tours deviendrait responsable de sa mise en œuvre
pendant quatre ans, c'est-à-dire responsable pour gouverner.
Les assemblées locales et régionales.
Dont la gamme de fonctions est large et pas préétablie,
voire dépendante des expériences de chacun de ces
futurs organismes.
Une cellule d’auto-evaluation
systématique qui analyse les effets (rétroactions)
causés par toutes les décisions prises par une assemblée
mondiale. C'est là qu'une assemblée mixte de sages
et de chercheurs pourra équilibrer le gouvernement par le
peuple et pour le peuple.
Un Comité d’art.
L’art est l’étape la plus fondamentale dans les
affaires mondiales. Les personnes dans le monde peuvent avoir plusieurs
opinions politiques diversifiées, mails ils peuvent être
unis sur la base fondamentale de l’art, car elle est universelle.
On peut comprendre son sens profond sans explication ou traduction.
Une liste possible des équipes de
travail autour du Parlement Mondial : Des équipes
pour la coordination ; l'évaluation du travail préparatoire
; l'évaluation du fonctionnement du Parlement Mondial ; la
rédaction ; le financement ; les équipes web et média
; plusieurs équipes logistiques, etc.
4. Objectifs et développement
au quotidien du Parlement Mondial
Principe de consentement : Des
réunions avec un « tour d'approbation » ont lieu
où le président demande individuellement à
chaque personne si elle consent à une décision particulière
ou pas. Après que les arguments sont présentés,
les autres participants présentent leurs objections. Pour
que les débats soient efficaces, il faut une limite maximum
de 20 - 25 personnes par réunion.
La transparence et le web : Toutes
informations, tous les projets et dépenses doivent être
accessibles sur le net, et ce dans toutes les langues, pour une
« transparence absolue ». Chaque proposition pourrait
être sur Internet, ou discutée dans des espaces collectifs,
les accords et désaccords enregistrés et mis sur des
pages web pour que chacun puisse se faire une opinion.
Pour le financement : l’établissement
d’impôts mondiaux et la régulation et gestion
des biens communs. Régulation et établissement
d’impôts sur des activités internationales y
compris les transactions monétaires, l'exploitation et la
conservation de ressources naturelles (l'accès équitable
à la terre, les minéraux) et les « biens communs
» mondiaux, y compris les zones océaniques et les régions
polaires, l'espace, les bandes de fréquence radio. Des impôts
sur les dépenses militaires nationales ou le transfert de
budget des dépenses militaires vers les besoins mondiaux,
avec en plus des processus de désarmement ou de transarmement.
Le Parlement Mondial comme organisme consultatif
pour recueillir des doléances et des propositions.
Le Parlement Mondial devrait être : a) un lieu où l’on
peut présenter et discuter des questions mondiales ; b) où
l’on peut travailler vers un consensus ; c) où des
propositions ou recommandations de solutions significatives basées
sur des recherches sont apportées à l'attention des
populations, des médias et des gouvernements ; d) un lieu
pour dénoncer des élus de toute nation qui n'entend
pas la volonté de sa population.
Les assemblées locales et régionales
au quotidien. Un premier tour de discussion doit consister
en une session de brainstorming géante pour proposer les
meilleures possibilités, composantes et moyens de mise en
oeuvre pour un monde meilleur. Ensuite, il faudra développer
des moyens et espaces pour débattre chaque proposition. Plusieurs
rencontres et groupes, avec des outils tels que la sociocratie,
la technologie de forums ouverts <http://www.openspaceworld.org>,
la théorie chaordique <http://www.chaordic.org>, etc.
élargiront la discussion. Au moment de la mise en oeuvre,
un noyau de personnes aura été formé pour soutenir
et travailler fermement à mettre en oeuvre la/les proposition(s).
5. Stratégies pour construire
le Parlement et réaliser une démocratie mondiale
La politique simultanée.
Les citoyens et associations s’engagent à voter pour
des partis qui à leur tour s’engagent à adopter
la « politique simultanée ». Cela veut dire qu’une
fois au pouvoir, ces gouvernements signent des « accords préalables
d'engagement » sur lesquels, après la signature d’un
nombre donné de pays dans le monde, tous s’engagent
au moment de leur signature définitive simultanée,
pour ainsi se prémunir collectivement de la fuite d’investisseurs.
La politique simultanée pourrait inclure des politiques et
des dispositions pour la création d'un Parlement Mondial
si nécessaire. (c.f. « La politique simultanée
» dans le chapitre des exemples d’initiatives)
Des votations progressives. Il
semble dans un premier temps bien difficile, techniquement, de faire
voter toutes les personnes de la planète. Mais faire voter
un échantillon d’un dixième de voix de chaque
pays par tirage au sort, sera déjà statistiquement
significatif, ainsi que l'impact psychologique de cette volonté
populaire.
Un exemple de mise en place d’un
Parlement Mondial de représentation par tâches (communautés
d’idées) en 5 ans. An 1 : détermination
par sondage des « communautés d'idées »
; an 2 : publication des communautés d'idées officielles
et appel aux candidats locaux ; an 3 : élections locales
; an 4 : mise en place des structures régionales et nationales
; an 5 : formation du Parlement Mondial et mise en place des «
ambassades » nationales. Avantages : 1) assurer une véritable
représentation de la population mondiale grâce à
une élection unique au niveau le plus local possible ; 2)
empêcher la récupération étatique par
l'absence d'élections centrales, une campagne médiatique
pour des représentants locaux subordonnés au pouvoir
étant difficilement imaginable ; 3) mettre en relief les
préoccupations essentielles de l'humanité et relativiser
l'importance de certaines préoccupations des détenteurs
du pouvoir étatique ; 4) réunir les populations du
monde dans des instances internationales non étatiques.
Des exemples d’activités et
recommandations, à entreprendre par un Parlement Mondial.
Créer des « échelles » (indices) de réalisation
dans plusieurs champs, semblable à l'Index du Développement
Humain, Index de la Liberté, etc. ; répertorier ce
que chaque nation peut répliquer de façon utile à
partir de toute autre nation et le développer dans une liste
détaillée ; identifier exemples de renforcement du
pouvoir productif par intégration de plusieurs secteurs ;
appuyer la cause d'Internet et de l'informatique transparente; combattre
les superstitions en tout genre, telles que le terrorisme, le scientisme,
etc. ; souligner le caractère non démocratique de
l’Onu ; examiner en profusion des stratégies de développement
et de coopération ; émanciper l'éducation des
chaînes de conservatisme réactionnaire sur la scène
médiatique; etc.
Deux domaines stratégiquement prioritaires
: la démocratie globale et les droits fondamentaux,
où la société civile globale pourrait agir
avec plus de réussite immédiate avant de résoudre
des problèmes tels que la paix mondiale, la pauvreté
mondiale et l'inégalité globale. Les Ong ont des moyens,
du pouvoir et de la légitimité très limités.
L'Onu a très souvent les mains liées. Un Parlement
Mondial ne peut pas changer les choses du jour au lendemain, mais
en travaillant avec d’autres organisations ayant des buts
semblables, il pourrait forcer des changements mineurs qui pourraient
s'additionner pour devenir majeurs.
L’adhésion par étapes
progressives au Parlement Mondial. Stratégie envisagée
par Jean Monnet pour un système européen avec un Parlement
Européen largement consultatif, qui a maintenant le pouvoir
de veto sur presque 80 % de la législation de l’Union
européenne. On constitue d’abord un Parlement Mondial
et on invite certains pays, notamment ceux ayant une tradition de
neutralité comme les pays scandinaves, la Suisse, le Costa
Rica, etc., à en faire partie. Un premier succès dans
cette direction déterminera la suite, où d’autres
pays adhéreront au Parlement progressivement.
Un exemple d’approches multiples.
a) pédagogique : encourager les autorités publiques,
éducateurs, parents et citoyens à développer
les capacités critiques et la confiance en soi, coopérative
et sociale, des enfants ; ajouter des cours de psychologie, développer
la conscience des causes de la compétition destructrice,
faire en sorte que les prises de décision reviennent aux
électeurs et administrateurs bien informés ; b) communautaire
: encourager les organisations à converger pour gagner plus
d'influence auprès de l'Onu et d'autres autorités
supranationales en cherchant à créer à terme
un Parlement Mondial à côté de l'Onu dans un
projet de fusion avec elle ; c) administratif : encourager la fusion
des développements en cours des propositions pour un Parlement
Mondial à l'extérieur de l'Onu, y compris des initiatives
telles que le parlement provisoire du WCPA/GREN/CFE, etc. ; d) national
: encourager les gouvernements nationaux à développer
le consentement, et si possible le consensus, sur la législation
nationale et l'évolution constitutionnelle pour augmenter
la gouvernance démocratique (représentation provisoire,
subsidiarité, durabilité, transparence, responsabilité,
réseaux, etc.) ; e) multilatéral : encourager les
citoyens du monde et les décideurs politiques nationaux à
développer ces changements démocratiques multilatéralement
; cela comprendra des principes pour une politique de développement
qui exigeront un large accord et une grande coopération entre
des gouvernements nationaux autrefois en concurrence.
6. Les étapes suivantes
Essayer dès maintenant une simulation
virtuelle du Parlement. L'expérience de la Démocratie
Globale est une simulation sur internet d'une démocratie
globale active. Les participants peuvent soumettre des pétitions
sur des questions politiques, des procédures ou des représentants
et passer au vote. C'est la tâche des représentants
(une Ong, par exemple) de rendre effectives les décisions
dans la vie réelle.
Des consultations populaires.
Il faudrait entamer une consultation populaire quant aux dispositions
et à l'organisation du Parlement. C'est-à-dire, sonder
la population sur le genre de structure avec laquelle elle est prête
à s'identifier.
Convocation d’une rencontre générale
de la société civile pour la démocratie mondiale.
Un « Forum Politique Démocratique Mondial » ou
Forum Mondial pour un Parlement Mondial s’adressant à
la participation des partis politiques et des figures politiques
de pertinence mondiale, pourrait faire réconcilier la société
civile mondiale (réunie surtout par le forum de Porto Alegre)
et les élites économiques (symbolisées par
le forum de Davos). Une « Assemblée Sociale Mondiale
» pourrait, en échange, ressembler seulement la société
civile comme garante d’une alternative citoyenne mondiale
face à une sphère politique qui se montre jour après
jour incapable de faire face aux défis planétaires,
et chercher un pacte ultérieur seulement à partir
d’une vraie position de force grâce a un large consensus
citoyen.
Rédaction de documents fondamentaux
pour une campagne d’action. Chaque texte couvrirait
un domaine clef différent et décrirait succinctement
: a) un problème mondial fondamental auquel nous faisons
face actuellement ; b) comment celui-ci affecte l'humanité
; c) les avantages que nous tirerions si nous pouvions résoudre
le problème ; d) le coût de la résolution du
problème ; et e) recommandations précises sur ce que
l’on pourrait faire pour le résoudre. Ensuite ceux
qui s'intéressent au Parlement Mondial pourraient soutenir
réellement et travailler sur les questions les plus importantes,
avant même que le Parlement Mondial soit complètement
créé.
S’engager à travailler sur
une charte commune de valeurs et un modèle de Parlement Mondial.
1) établir un texte clair sur les valeurs du Parlement Mondial
; 2) voir dans le détail le modèle de Parlement Mondial
que nous choisissons de porter ; 3) travailler sur la Charte d'Engagement
sur les « communautés d'idées », ou délégation
par tâches, ainsi que sur comment cela peut fonctionner du
local au global et comment le plébisciter ; la charte des
valeurs doit être un texte puissant et fort, portant sur les
principes et valeurs humanistes dont nous avons discuté et
appuyé sur les Grands Textes (Déclaration universelles
des droits de l’Homme, Charte des Nations Unies…)
Créer des groupes régionaux
ou linguistiques. Développer des listes dans nos
propres langues est un pas vers notre organisation en communautés
locales et régionales. En revanche, il faut maintenir cette
liste multilingue. Combiner ces deux approches est fondamental.
|