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Quelques mots sur l’Alliance pour un monde responsable et solidaire depuis les Vaux de Cerney (1993)L’Alliance pour un monde responsable et solidaire devenue Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, est la suite des travaux du Groupe de Vézelay, notamment de ses deux appels : celui pour des Etats généraux de la planète de mars 1988 et celui des propositions sur les douze travaux du Groupe de Vézelay de septembre 1990. Le passage du Groupe de Vézelay à l’Alliance s’est fait après la réunion intercontinentale des Vaux de Cernay une fois finalisée la plate-forme pour un monde responsable et solidaire et à la suite de la dissolution du Groupe de Vézelay. Il n’y a pas eu de cérémonie pour ce passage bien que l’héritage ait été très important. La plate-forme d’abord qui représente la rampe de lancement de l ’Alliance. Ensuite la certitude de la globalité des défis à relever et des solutions à affronter et en même temps l’importance de la diversité des situations qu’il s’agit de préserver. Pour cela trois voies de réflexion et d’action ont été proposées :
Une constante interaction des trois voies doit être assurée. Voilà l’héritage ! Une des premières questions à laquelle ont eu à répondre les héritiers a été celle du pilotage de l’Alliance. Création d’un comité directeur ou auto-organisation ? C’est la deuxième formule qui a été choisie. Des groupes (chantiers) se sont donc formés pour traiter l’un ou l’autre des objets. Y a-t-il eu une réflexion sur les priorités ? Je ne sais pas. Ce qui est clair pour moi c’est que sans Pierre Calame, Gustavo Marin et la fph, il ne se serait pas passé grand chose. Ici je fais notamment allusion à deux documents de Pierre Calame : le premier du 29 septembre 1993, intitulé " Suites de la convention préparatoire aux Etats généraux de la planète " et le second de novembre 1993 " De Vézelay à Seillac, promenade dans la campagne française ". Ces deux documents donnent le niveau élevé de réflexion et d’action qui feront école dans la suite des opérations. J’ai assisté à la première rencontre des alliés les 20 et 21 octobre 1994 à Villarceaux. Elle s’intitulait " Pistes pour la mise en marche de l’ l’Alliance pour un monde responsable et solidaire ". Ce fut une excellent rencontre de connaissance mutuelle. Pour moi, le moment le plus intéressant fut la tentative de trouver un autre nom aux " Etats généraux de la planète " considéré comme trop franco-français. La méthodologie d’André Lévesque fut appliquée. Si elle n’a pas réussi c’est parce que nous ne lui avons pas apporté tout le temps et le soin nécessaires. Plus tard c’est cette méthodologie qui permettra de construire la voie sectorielle autour de 4 pôles : Le 16 mars 1995 Gustavo fait our la première fois une note (provisoire et interne) sur "l’ Etat d’avancement des chantiers de l’Alliance " où il signale la deuxième réunion des signataires de la plate-forme les 8 et 9 avril 1995 à Dourdan (France) Je n’ai pas assisté à cette réunion. Mais surtout ce document montre que des contacts dans 7 régions du monde sont en cours pour développer la voie géo-culturelle, que dix-sept chantiers sectoriels sont en activité ainsi que neuf collèges socio-professionnels. Gustavo note encore ici que les quatre rencontres continentales et la réunion de synthèse autour du Sommet social de Copenhague ont constitué une expérience importante de construction de l’Alliance. Vues de mon côté, les deux premières rencontres des alliés sont parties de l’initiative de la fph. La première manifestation importante de l’auto-organisation de l’Alliance a été la première réunion des chefs de chantier à Barcelone en 1996 sur l’initiative d’EcoConcern et Marti Olivella. Cette réunion a été un premier test important quant à l’organisation et à la tentative de communication à distance avec les alliés. L’auto-organistion exige une liaison régulière entre les différentes " molécules " formant l’ensemble. En 1995 apparaît le premier numéro de la " Lettre de liaison d’un l’Alliance pour un monde responsable et solidaire " qui devient dès septembre 1998 l’admirable " Caravane ". En 1997, a eu lieu la deuxième assemblée internationale de l’Alliance (annoncée en 1993) du 1er au 6 décembre, à Bertioga, Sao Paulo, avec des réunions simultanées à Alger, Bangalore (Inde), Barcelone, Kigali (Rwanda), Roubaix et Tolga (Norvège). Une équipe internationale d’animation de la rencontre a précisé les thèmes de la rencontre dans la lettre de liaison n° 10 de novembre 1997. La possibilité a été ouverte de communiquer à distance. Un remarquable dossier-mémoire a été édité par la fph en janvier 1998 en qualité de " Document de travail des éditions Charles Léopold Mayer " n° 100. Dans ce document, il y a en outre une partie intitulée " Mise en mouvement ". A la veille de l’événement 2001, il sera intéressant de comparer les idées prospectives qui y sont émises avec la réalité. En janvier 1998 plusieurs alliés ont manifesté le désir de créer un pilotage collectif de l’Alliance. C’est une chose que je souhaitais. Après une procédure assez complexe et qui a pris du temps, sous la houlette de Marti Olivella, il a été créée une équipe internationale de facilitation de l’Alliance formée de 16 alliés qui a eu sa première séance du 12 au 17 septembre 1999. Elle sera élargie ultérieurement. Pour travailler elle s’est divisée en cinq commissions (Caravane n° 4, page 4). 1998 a vu par ailleurs le développement du processus d’auto-organisation de l’Alliance ainsi que la mise en œuvre progressive d’un système décentralisé et intégré de communication. 1999 est l’année décisive qui a jeté les bases de l’Assemblée de citoyens de la Terre à partir d’un document de Pierre Calame et Gustavo Marin de mai-juin 1998. Mais cette année voit en décembre sortir un projet finalisé de Charte de la Terre sur la base d’une réflexion de Pierre concrétisée par sa lettre du 4 avril 1997. Cette charte établit 5 principes fondamentaux qui servent de base dans les discussions au sein de certains chantiers, pour accélérer leur mouvement. Cette charte est l’un des piliers pour la discussion au sein de l’Assemblée 2001. 2000 c’est le lancement de l’aventure presque incroyable de la Caravane africaine qui va couvrir 4 secteurs et dont la mission est de créer des liens de haute qualité et de recueillir des éléments de réflexion pour la deuxième " Charte africaine pour la paix et la solidarité ". C’est aussi l’année du lancement des chantiers " Energie " et " Journalistes ". 2001 c’est l’éclatement et l’apothéose. La participation au Forum Social mondial de Porto Alegre et l’organisation des rencontres géo-culturelles en Amérique du Nord, Amérique du Sud et Amérique Centrale et Caraïbe, en avril et mai. En juin ce sont les Assemblées Continentales :
et la rencontre Monde arabe à Beyrouth et Khyam et tout cela pour converger vers l’Assemblée mondiale à Lille du 2 au 11 décembre 2001. |
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La Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme (FPH) soutient l'Alliance |
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