Des
valeurs pour le Parlement Mondial
Marie MARTIN-PECHEUX
(message d’origine en français)
Bonsoir à Vous...
ººº Résumé : Nous
souhaiterions donner au Parlement :
- des valeurs de Solidarité et de Respect, de Transparence
et de
Cohérence - et bien sûr de Responsabilité, le
troisième pilier.
- des valeurs de Protection, de Représentativité véritable,
de Souplesse et d’Adaptabilité, et de Citerrienneté.ººº
1) Le respect et la solidarité
Nul développement durable ne pourra prendre
place sur Terre sans un respect de toutes les conditions nécessaires
à la vie et si nous ne respectons pas huit solidarités
qu'il faut organiser, ensemble :
solidarité entre générations,
solidarité entre les différents acteurs de la société,
solidarité entre les cultures et les ethnies, solidarité
entre territoires, solidarité entre producteurs et consommateurs,
solidarité avec les générations futures, solidarité
avec les autres espèces vivantes, solidarité envers
l'ensemble de la biosphère.
A chaque loi votée, à chaque option
prise il est fondamental que le parlement mondial se pose cette
question : qu'impliquera cette loi ou cette option pour les générations
futures ?
En particulier, il est nécessaire d'établir
une hiérarchie des priorités à traiter et des
instances gouvernantes. L'humanitaire passe avant le profit économique
: ce sont les hommes qui doivent dicter au marché ses règles,
ses limites et son rôle. Et non le contraire.
2- La transparence
La transparence permettrait à tout citoyen
de se tenir au courant de tout ce qui se passe au parlement mondial.
Ainsi, des décisions antidémocratiques, prises en
cachette ne seraient pas possibles.
3 - La cohérence
La cohérence est indispensable pour éviter
que des lois contradictoires soient votées et enlèvent
toute crédibilité au parlement. Il ne peut pas soutenir
le comportement criminel d'un état et condamner un autre
état pour ce même comportement... Ses décisions
doivent aussi avoir une cohérence transversale, les unes
par rapport aux autres.
Un gouvernement doit prendre des décisions
cohérentes : - en cas de conflit, - envers le système
monétaire, - envers le changement climatique, -envers les
options technologiques, - envers l'arsenal de destruction -envers
les impérialismes étatiques ou religieux - cohérence
envers les tyrans, - etc.
et avoir les * moyens * de faire appliquer ses
décisions !
4 - La protection
Le parlement doit avoir un rôle de * gardien
* et de * protecteur * des plus faibles, en particulier des enfants.
Son travail prioritaire : mettre fin à toute guerre, à
la démence des armes, à toute exploitation industrielle,
sexuelle ou domestique des humains et des autres espèces.
Son rôle aussi est de permettre la restauration des écosystèmes.
5- La représentativité véritable
a- Plus que la représentativité étatique
ou en nombre, nous avons travaillé sur un parlement des "communautés
d'idées". (Voir le mail de Jean-Marc Flament du groupe
Yhad).
Il s'agit, au côté des chambres actuelles,
de mettre en place une "chambre des communautés d'idées"
ou "chambre des propositions". Chaque citoyen aurait la
possibilité de voter pour des "porteurs de projets ou
d'idées" ce qui traduirait vraiment ses choix et ses
options.
Des associations d'individus ou des ONG porteraient
*une* proposition à chaque session parlementaire, et suivant
l'adhésion reçue, recevraient les moyens de réaliser
ces propositions. On peut imaginer que l'argent alimentant le parlement
mondial et réservé à cette Chambre soit réparti
suivant le pourcentage reçus par les propositions. Ainsi
à chaque session un programme véritable peut être
mis en place, avec calendrier, évaluations et moyens d'actions
adéquates.
Exemple de propositions : scolarisation gratuite
pour tous les enfants, re-fertilisation des déserts, création
de sanctuaires végétaux, contraception gratuite, accès
à un logement décent pour tous, sauvegarde du patrimoine
architectural, etc...
b- Nous souhaiterions que le parlement mondial
offre enfin une place véritable aux enfants et à nos
jeunes. L'avenir leur appartient et ils sont parfaitement capables
et en droit fondamental de faire des choix bons pour eux.
Il n'est pas tolérable que l'humanité
continue de négliger une part si importante de sa population.
Nous suggérons la mise en place au côté
des deux autres chambres d'une "Chambre de Jeunes" pour
que leurs voix soient entendues et leurs besoins soient véritablement
pris en compte. Leurs propositions seraient, comme celles des adultes,
portées devant la "chambre des propositions" pour
adoptions éventuelles.
6 - La souplesse et l'adaptabilité :
Un gouvernement planétaire devrait permettre
à la société de fonctionner à un double
niveau :
- un niveau planétaire pour assurer des conditions de vie
harmonieuses et démocratiques sur tous les continents, (c'est
le niveau de la *solidarité planétaire* ).
- et un niveau local pour favoriser tous les échanges
de survie et le fonctionnement autonome de ses habitants, ( c'est
le niveau de l' *autonomie* et de la *solidarité locale*).
7- La citerrienneté :
En référence au texte «premier
agenda de débat 18 oct-10 nov 2002» www.alliance21.org/forums/arc/world-parl/2002-10/msg00006.html,
paragraphe b), concernant «inventer un principe interculturel
- introduire d'autres valeurs- montrer votre propre image ou paradigme
social» :
Pour nous, un gouvernement planétaire devrait
permettre l'établissement d'une société respectueuse
de chaque être vivant, *humain* ou *non*, sur une Terre préservée.
L'humanisme est nécessairement couplé au respect des
autres habitants de la Terre, animaux comme végétaux.
Un gouvernement planétaire donnant à
tous les humains une vie dans la dignité et dans le respect
des besoins fondamentaux, c'est indispensable. Mais s'il permet
le massacre des écosystèmes et l'exploitation sans
conscience des espèces, il nous conduira à un désastre
écologique. Nous en serions enfin de compte, tout aussi victimes.
Le travail d'un parlement mondial est donc de permettre
à chacun d'être respectueux de soi, des autres, de
tous les êtres vivants, de tous les biotopes, de la vie sous
toutes ses formes. Avec un volet "écologie active"et
un volet éducatif.
Nous n'avons pas trouvé dans le dictionnaire
de mot pour désigner cette notion de "citoyen responsable,
respectueux et *amoureux* de la planète Terre et de ses habitants".
Aussi nous avons créer les mots de "citerrien"
et de "citerrienneté".
La "citerrienneté" signifie :
- se sentir citoyen, adulte et responsable envers
nos semblables, dans le *respect de toute appartenance*, ethniques,
culturelles, religieuses, sexuelles, ou d'âge. - au-delà
des appartenances, se savoir membre d'une seule espèce biologique,
l'espèce humaine. Que celle-ci est *une, multiple et chamarrée*
- se sentir appartenir à un écosystème planétaire
global, où chaque être vivant peut et doit avoir sa
juste place, qu'il soit végétal ou animal dans une
interdépendance nécessaire et harmonieuse. - aimer
le Vivant sous toutes ses formes. - disposer *par principe* du droit
fondamental d'émettre des choix quant à la gestion
de sa planète et de son avenir
Ce sont pour nous, véritablement, les valeurs du 21ème
siècle. Nous croyons que le Parlement mondial devrait donc
avoir pour mission de permettre l'exercice de ce droit fondamental
des individus et des peuples, et de cette citerrienneté.
Cordialement,
Marie Martin-Pécheux
Il y a plusieurs approches
à l'architecture constitutionnelle
Eugenia ALMAND
(traduction automatique révisée de l’anglais)
ººº Résumé : Quelques
uns observent une nécessité pour une base constitutionnelle
au processus du Parlement mondial. Le forum électronique
du Parlement mondial peut considérer des stratégies
divergentes. La Constitution pour la Fédération de
la Terre est une stratégie.ººº
Des stratégies divergentes tenues par un
grand nombre d'organisations du gouvernement mondial, tel que les
représentées dans la Coalition pour le Gouvernement
Mondial Démocratique, www.cdwg.org, mais pas exclusivement
ces organisations, peut aider à créer l'architecture.
La diversité et la convergence de stratégies peuvent
être des facteurs importants.
Par exemple, ce dernier week-end, 6, 7, et 8 décembre
2002, L'École City Motessori, à Lucknow, avec des
juges indiens, a parrainé la Troisième conférence
internationale de magistrats du monde sur le thème de l'Article
51 de la Constitution d'Inde. L'année dernière, les
juges participants ont décidé de supporter l'appel
des étudiants pour constituer un Parlement Mondial qui avait
été accordé à la deuxième Conférence.
Aussi il y avait beaucoup de discussion sur un document de l'année
dernière, appelé "La Constitution pour la Fédération
de la Terre". Cette année, il y avait quelque discussion
supplémentaire. Approximativement 20 Magistrats et 350 participants
ont ratifié la Constitution de la Terre.
Parmi les organisations citoyennes qui ont été
représentées, il y avait des membres exécutifs
de l'Union Mondiale, l'Autorité du Service Mondial et le
Gouvernement Mondial de Citoyens du Monde, l'association universelle
Amour et Fraternité, la Grande école de Problèmes
Mondiaux et, bien sûr, l'Association pour la Constitution
et le Parlement Mondiaux. C'est important à noter que toutes
ces organisations ont reconnu la Constitution de la Terre comme
une fondation adéquate pour un bon Parlement mondial.
La fondation architecturale du parlement mondial
implique une Constitution mondiale. Par conséquent, il est
nécessaire que des commentaires et des discussions offrent
des suggestions pour amélioration des Constitutions mondiales
existantes, et en particulier des suggestions pour l’amélioration
des meilleures Constitutions mondiales.
Concernant les Constitutions mondiales, il a été
dit par quelques penseurs que toute Constitution mondiale aura besoin
d'être un document dynamique qui puisse s’adapter rapidement
aux besoins humains et planétaires. Le document définit
correctement la structure et la procédure par lesquelles
le Parlement mondial opère. Autrement, il n'y a aucun ordre
au Parlement pour les membres parlementaires pour se coordonner.
Cela aurait tendance à mener à un processus simplement
du genre conférence, sans la capacité pour le Parlement
mondial de délibérer les projets de loi pour la législation
mondiale obligatoire. Bien sûr, les participants peuvent convoquer
des conférences et appeler ces conférences un parlement
mondial. Les participants peuvent changer même le nom de quelques
structures existantes, tel que l'Assemblée Générale
des Nations Unies. Cependant, à moins que le Parlement mondial
délibère des projets de loi pour créer la législation
mondiale obligatoire, ce ne serait pas un vrai parlement.
Les participants peuvent accéder à
l'information sur la Conférence Internationale de Magistrats
à www.cmseducation.org/article51. Les participants peuvent
accéder à l'information sur la Constitution pour la
Fédération de la Terre à www.wcpagren.com,
www.worldparliamentgov.net, www.wcpagren.org et à autres
site Web. Les langues courantes dont la Constitution de Monde est
publiée sont l'Anglais, le Français, l'Espagnol, l'Arabe,
le Russe, le Chinois, le Grec et l'Esperanto. La Constitution de
la Terre a été traduite en Portugais, Allemand, Hindi,
et plusieurs autres langues, mais n'est pas encore publiée
dans celles-ci.
Eugenia Almand
Titre : Dialectique micro-macro
et nature conflictuelle des êtres humains
Carles MASCARO
(traduction automatique révisée de l’espagnol)
Chers amis et amies:
Chaque fois que je m'assieds pour écrire
sur l'architecture du gouvernement global je me sens bloqué.
Je trouve intéressantes beaucoup des suggestions que vous
avez esquissé (p.e. Marie Martin-Pecheux, W.Fischer, Pierre
Caro) mais en même temps j'ai réticence (aussi bien
que Marie-Chistine Bernard). D 'un côté je trouve que
les mécanismes de l'organisation entravent la solution de
problèmes qui ne rentrent pas dans des contours préétablis,
mais de l'autre, sans organisation est impossible marcher et les
personnes les plus faibles souffrent à la fin les conséquences.
En même temps si les gens ne font pas un changement intérieur,
l'organisation devient trop rigide, mais ce n'est pas assez la transformation
des gens afin que l'environnement transforme.
Il y a une dialectique, à mon avis, entre
le "macro" et le "micro"; et la dialectique
c'est synonyme de conflit plutôt que de continuité.
Pour cette raison ma proposition concerne la possibilité
de penser comment la prédisposition humaine vers conflit
pourrait être accueillie à l'intérieur de cette
architecture que nous essayons de concevoir. Est-ce que ce sera
à travers de la loi? Mais dans ce cas, comment trouver un
consensus? Est-ce que ce sera à travers l'éthique
des individus? Mais dans ce cas qui pourrait servir de médiateur
parmi les possibilités éthiques différentes?
En tout cas un "gouvernement mondial"
n'a pas besoin de gouverner tout. Il y a des niveaux plus proches
qui peuvent être gouvernés dans une voie plus proche
et particulier. Peut-être ce serait bon, avant de créer
les structures, de pouvoir définir les sujets concrets (au-delà
des valeurs et principes) qu'un parlement mondial devrait traiter.
Carlos Mascaró
Auto-gouvernance centralisée,
décentralisée, régionale, locale
Frank HOUCK
(traduction automatique révisée de l’anglais)
ººº Résumé : Qu'est-ce
qu'un Parlement mondial devrait être ? Une construction plus
spécifique à partir de tout ce qui a été
déjà dit, un autre niveau spécifique de gouvernement
qui ne gouverne pas ? Quelle sera l'originalité du parlement
mondial ? Par exemple, sera la possibilité de dialogue entre
des gens de conditions différentes dans la même place
? Je crois que le but ultime du Parlement mondial, c'est d'identifier
et éliminer les excuses face aux besoins élémentaires.
Vous ne pouvez pas accomplir cela dans un environnement centralisé.
Cela ne peut être accompli avec une approche décentralisée,
parce que les groupes décentralisés manquent de la
capacité de combiner des ressources, vous avez besoin des
deux. ººº
Je peux être hors sujet, ou peut-être
seulement pas avec une plus haute connaissance dont je ne possède
pas, mais il me paraît que tout ce qu'on avait besoin d'entendre
a été déjà dit, et plus d'une seule
fois. Je suis extrêmement nouveau à ce projet et probablement
naïf et sans aucune doute mal informé car sans avoir
lu les liens et tout le travail qui ont déjà été
déjà faits, je ne peut pas imaginer tout ce que j'ai
manqué, et je peux revenir sur une question déjà
traitée. Les Constitutions établies par tous les pays
proclament l'accomplissement des principes semblables sinon identiques
pour leurs gens. Évidemment aucune structure de gouvernement
ne pourrait déclarer que la pauvreté et le manque
de nourriture soient une condition acceptable dans leur pays, ou
être d'accord avec l'abus de ressources naturelles, etc. L'ONU
a été établie pour quoi faire ? Pour renforcer
de nouvelles idées ? Pour ajouter une voix unifiée
à des questions que les états souverains ont déjà
déclaré qu'ils feraient et ils ne font pas ? Qu'est-ce
qu'un Parlement mondial devrait être alors ? Une construction
plus spécifique de tout ce qui a été déjà
dit, un autre niveau plus spécifique de gouvernement qui
ne gouverne pas ?
Or, je vois que le concept du parlement mondial,
du même que les autres 4 ou 5 qui ont été mentionnés,
a été créé avec le but d'accomplir ce
qui devrait être accompli au niveau national. À juste
titre je voudrais dire qu'on n'a pas de réponse à
l'heure actuelle.
Quelle sera l'originalité du parlement mondial
? En quoi serait-il différent ? Pourquoi est-ce qu'il va
marcher si les autres il ne marchent pas ?
Partie de cette réponse je crois, se trouve
au fait que je vous parle, moi, une personne qui n'aurait jamais
dans ses meilleurs rêves imaginé d'essayer de faire
entendre ma voix dans un monde global. Ce n’est pas parce
que je crois que j'ai beaucoup à dire, seulement parce que
j'ai toujours cru que c'était sans importance. Qu'est-ce
que c'est alors de communiquer avec ce groupe soit plus pertinent
qu'avec mon gouvernement ou l'ONU ? Peut-être parce qu’il
s’agit d’une invitation personnelle, ou parce que maintenant
le parlement mondial est un inconnu et pourrait avoir un impact
majeur ? Une approche inconnue auparavant…
Je pense que c'est parce que je serai entendu et
qu’il y aura une réponse et que peu importe qui je
suis et d'où je viens. Peu importe si ce que je dois dire
est sans valeur, il est encore pertinent quand je le dis. En tant
qu'analyste d'affaires j'ai trouvé qu'il y a toujours une
solution, j'ai aussi trouvé que les gens qui savent et comprennent
les réponses, ne sont pas si proches ou si importantes que
ceux qui savent et comprennent les questions. Une question bien
formulée crée des solutions efficaces et significatives.
Si on prend en compte cela, pourquoi nos gouvernements,
l'ONU, et les autre ONG n'ont pas étés capables de
résoudre ces questions communes ?
Combiner des approches centralisés et décentralisés
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Par simplicité, prenons un besoin de base.
Est-ce qu'il y a une explication logique ou même raisonnable
au fait qu'un laisse un individu mourir de faim ? Est-ce qu'il y
a quelqu'un n'importe où dans le monde qui penserait que
cela est acceptable ? Pourquoi alors est-ce qu'il y a des gens affamées
encore ?
Est-ce que vous ne pensez pas que c'est intéressant
que dès que je pose la dernière question vous avez
commencé à formuler des raisons sur comment il se
passe, malgré que sur la première question vous ayez
déterminé qu'il n'y avait pas de raisons ? Les pensées
que vous formuliez sur pourquoi les gens sont affamées encore
n'étaient pas des raisons, elles étaient des excuses.
Je crois que le but ultime du Parlement mondial,
c'est identifier et éliminer les excuses. Pour ce faire vous
avez besoin des ressources plus amples et plus riches par rapport
aux compétences et à la communication des individus,
sur tous les niveaux du spectre de l'expérience humaine.
Vous ne pouvez pas accomplir cela dans un environnement centralisé.
Ou le voir accompli avec une approche décentralisée,
parce que les groupes décentralisés manquent de la
capacité de combiner des ressources, vous avez besoin des
deux.
Je ne vois pas qu'il y ait aucune raison pour laquelle
le parlement mondial ne pourrait pas être une combinaison
de départements, chacun différent mais avec le même
objectif.
Une section à la tête, assez centralisé
comme la structure de l'ONU, une icône reconnaissable. Une
section qui rassemble les ONG et la communication globale comme
une force unifiée.
Une section pour la recherche ainsi que pour comprendre
des solutions externes des individus du monde, une tâche difficile,
bien sûr.
Une section qui atteint jusqu'au niveau de l'individu,
dans le monde entier. En joignant et complimentant toutes les agences
sans profit qui font déjà partout dans le monde ce
que le parlement mondial tente sur une échelle globale.
Il y a 3 avantages à ce genre de construction
:
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1. vous avez une influence depuis l'échelle
globale, jusqu'à la nationale, la locale, tout droit jusqu'à
les citoyens ordinaires.
2. vous avez le support des organisations déjà
établies, expérimentés et qui marchent bien,
avec leurs compétences aussi bien que des contacts et du
support de leur domaine d'influence.
3. probablement, ce qui est le moins reconnu mais
qui est vraiment à mon avis le plus important, l'individu
ordinaire, qui fait vraiment partie de toutes les communautés
locales dans le monde. C’est à ces gens que nous devons
donner force et les toucher d'une certaine façon, les laisser
savoir que vous êtes vrai, que vous vous souciez d'eux et
que vous écouterez. Une chose que je n'ai pas entendu dans
tout ce que j'ai lu, vous ne devez pas omettre le riche, la classe
moyenne ou faire tout autre forme de discrimination, toute violation
d'un individu en tant que citoyen mondial est une violation contre
nous tous. Cela n'est pas seulement correct et juste, mais doit
servir à rassembler plus de support et ajouter plus de crédibilité
en tant qu'un parlement mondial des citoyens pour les citoyens.
Je me rends compte que cela sonne comme une grande
tâche, Mais je ne pense pas que c'est quelque chose qui doit
être vendue. En tout cas je sens que centraliser le parlement
mondial comme une entité seule aurait un effet isolant, en
décentralisant comme je l'ai suggéré aurait
l'effet de rassembler le support du sommet vers le bas.
Amitiés,
Frank Houck
Procédure en 5 ans
pour un Parlement Mondial
Jean-Marc FLAMENT
(message d’origine en français)
Bonjour à tous,
Je ne suis à nouveau pas d'accord avec les
vues de John D. Giorgis en ce qui concerne les conditions de participation
des populations au parlement mondial.
Son opinion reflète simplement le rejet
de ceux qui ne pensent pas comme lui. Refuser la représentation
dans un parlement mondial aux populations des pays qui n'auraient
pas une structure de gouvernement de type démocratique ou
une économie de type libéral reflète simplement
une conviction personnelle selon laquelle le système de gouvernance
étatique le plus répandu serait le meilleur.
Faut-il rappeler que, chaque jour, 25.000 enfants
meurent de faim dans le monde gouverné sur le principe de
la mondialisation libérale ? Cela représente dix *
11 septembre * par jour !
Son raisonnement s'appuie sur la croyance que des
pays comme l'Irak de Saddam, la Chine, la Corée du Nord par
exemple n'autoriseraient pas leur population à élire
ses représentants au parlement mondial. C'est un a priori
douteux. Des pays membres des Nations Unies doivent au contraire
jouir de préjugés favorables.
Le mode de fonctionnement du parlement mondial
que nous avons préconisé, avec des communautés
d'idées représentant chacune une aspiration fondamentale
de la population (droit à la nourriture, à l'eau potable,
à l'enseignement, à la liberté de culte, à
la liberté d'expression, aux soins de santé, à
entreprendre, à vivre en paix, etc.) vise précisément
à établir les aspirations profondes des populations
et à les réunir par delà les systèmes
étatiques. Il n'est pas question que cette représentation
puisse être récupérée par quelque système
étatique que ce soit, qu'il s'agisse de la Corée du
Nord ou des Etats-Unis, ni par quelque mouvement politique, nationaliste
ou indépendantiste.
Un processus intelligent peut garantir à
ces populations une totale indépendance à l'égard
des pouvoirs étatiques. Par exemple :
Année 1 : Détermination par sondages
pour déterminer les communautés d'idées
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Détermination par sondages à l'échelle
mondiale des différentes préoccupations des gens en
vue de déterminer les étiquettes des futures communautés
d'idées. La procédure devrait présenter déjà
aux populations les idées fondamentales (comme celles évoquées
plus haut) parmi lesquelles les sondés devraient choisir
une seule et une case vierge dans laquelle les sondés devraient
inscrire la préoccupation fondamentale qui leur semble n'avoir
pas été reprise dans la liste. A ce stade, il n'y
a rien de menaçant pour les Etats, mêmes marginaux.
Et aucune implication active ne leur est encore demandée.
Année 2 : Publication des communautés
d'idées officielles et appel aux candidats locaux
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Publication des communautés d'idées
officielles sur base du sondage mondial et appel aux candidats locaux.
La liste préétablie des communautés d'idées
étant enrichie de celles revenant le plus souvent dans la
case vierge du sondage. Par candidats locaux, on entend des candidats
village par village, quartier de ville par quartier de ville, avec
un maximum de 5.000 habitants.
A ce stade, les pouvoirs étatiques n'ont
aucun autre devoir que de laisser passer l'information relative
à l'appel des candidatures. Sauf émergence d'une communauté
issue du sondage qui s'appellerait * stop à la répression
*, ils ne devraient pas ressentir ces futures élections comme
menaçantes. Si tel était cependant le cas, il faudrait
négocier avec l'Etat non seulement la sécurité
mais aussi l'absence de toute mesure de représailles envers
les candidats de cette communauté. Les arguments sont les
suivants : a) une communauté *stop à la répression*
dans un parlement mondial ne vise pas un Etat particulier mais tout
Etat qui s'y livrerait. La liste des communautés serait identique
dans tous les pays.
b) l'Etat qui accepte sans entraves le processus
du parlement mondial se dote d'une crédibilité mondiale
qui dément en quelque sorte les accusations dont il pourrait
être victime.
c) les élections permettront de relativiser
l'importance des différentes aspirations des gens. Il y a
gros à parier que les aspirations les plus basiques recueilleront
le plus grand nombre de suffrages.
Année 3 : Elections locales
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Dans chaque village ou quartier de ville, les gens
votent d'abord pour une ou plusieurs communautés (dix voix
à répartir) et à l'intérieur de celles-ci
pour le candidat qu'ils estiment le plus apte à les représenter.
Si un électeur accorde 5 voix à une communauté
et une voix à cinq autres communautés, le candidat
choisi dans la première reçoit cinq voix et chaque
candidat choisi dans l’autre une seule voix.
A ce stade, la coopération de l'Etat est
requise mais le scrutin est organisé sous contrôle
de l'ONU. L'Etat qui ne collaborerait pas se verrait privé
de l'appui de ses concitoyens au parlement mondial. Etre représenté
à l'ONU et non au parlement mondial constituerait une anomalie
d'autant plus invraisemblable que l'ONU représente les Etats
et le parlement mondial les populations. Existe-t-il un Etat sans
population ?
Année 4 : Mise en place des structures régionales
et nationales :
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Les élus locaux d'une même région
se rencontrent régulièrement (rythme hebdomadaire),
communauté par communauté, pour évaluer les
besoins de la population dans la matière spécifique
de leur communauté et font l'inventaire des solutions internes
et externes disponibles. Ayant appris à se connaître,
ils nomment au bout de six mois, ceux d'entre eux qui parleront
en leur nom au niveau régional et créent de ce fait
une instance régionale de la communauté d'idées.
Tandis que les élus locaux continuent à
alimenter en informations, suggestions et propositions l'instance
régionale, les élus régionaux se rencontrent
selon la même fréquence au plan national pour mettre
en commun les problèmes et solutions envisagées dans
leur région respective. Au bout de six mois, ils cooptent
ceux qui, parmi eux, représentent le mieux leurs aspirations
communes et créent donc un bureau national de la communauté.
Le nombre de cooptés dépend du score réalisé
par la communauté dans le pays.
Année 5 : Formation du Parlement mondial
et mise en place des *ambassades transnationales*
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Les élus nationaux restent bien entendu
en contacts réguliers avec les centres régionaux qui
leur transmettent les demandes et suggestions de la base via leurs
propres contacts avec les élus locaux.
Ils reçoivent des Nations-Unies une dotation
en équipement et personnel en vue de créer dans le
pays un bureau d'études avec des spécialistes (recrutés
sur le marché international par les élus) chargés
d'étudier les causes des problèmes rencontrés
spécifiques à l'aspiration citoyenne en charge de
la communauté d'idées et la faisabilité des
solutions internes et externes proposées par les instances
régionales et locales de la communauté.
Chaque bureau national nomme parmi ses élus
le ou les plus aptes à le représenter au Parlement
mondial. En fonction du nombre d'élus auquel a droit la communauté
sur base des résultats au plan mondial des élections
locales ! Ce mandat est révocable en tous temps si le vote
du représentant au parlement mondial n'est pas conforme à
la volonté de la base. Chaque élu local a la possibilité
de soumettre en tous temps une demande de révocation qui,
bien entendu, devrait être avalisée par les autres
instances locales et régionales pour avoir effet.
A côté du parlement mondial se trouve
un super-centre d'études pluridisciplinaire qui étudie
au plan mondial les causes et conséquences des propositions
déjà analysées au niveau des bureaux d'études
nationaux notamment sous l'angle des effets indirects sur les préoccupations
d'autres communautés des propositions soumises par l'une
d'entre elles. Les bureaux d'études nationaux sont spécifiques
à chaque communauté d'idées tandis que le super-centre
d'études du parlement mondial est à la disposition
de toutes les communautés.
Le rôle du parlement mondial serait alors
de soumettre aux voix les propositions émises par chaque
communauté d'idées après expertise du centre
d'études du parlement mondial. Sauf effet secondaire défavorable
pour ses propres objectifs une communauté d'idées
n'a pas intérêt à bloquer par son vote les propositions
des autres communautés qui ne sont pas concurrentes mais
complémentaires.
Ces propositions devraient avoir force de loi pour
les pays membres des Nations Unies et c'est là que se situe
le problème, certains pays, suivez mon regard, s'arrogeant
le droit de passer outre la volonté de la population mondiale
et ne reculant devant aucune forme de terreur pour imposer leur
loi et défendre leurs intérêts.
Avantages de cette procédure en 5 ans
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En tous cas, la suggestion de procédure
en 5 ans exprimée plus haut présente les avantages
suivants :
1) assurer une véritable représentation
de la population mondiale grâce à une élection
unique au niveau le plus local possible, les gens votant pour des
personnes qu'ils connaissent, celles-ci cooptant alors les plus
fiables d'entre elles.
2) empêcher la récupération
étatique par l'absence d'élections centrales, une
campagne médiatique pour des représentants locaux
subordonnés au pouvoir étant difficilement imaginable
à un moment où la part de suffrages qu'obtiendra chaque
communauté n'est pas encore connu et n'offrant aucune garantie
de cooptation par la suite.
3) mettre en relief les préoccupations essentielles
de l'humanité et relativiser l'importance de certaines préoccupations
des détenteurs du pouvoir étatique.
4) réunir les populations du monde dans
des instances internationales non étatiques. Tout en vivant
en Belgique dans des conditions plus ou moins confortables, je pourrais
voter pour la communauté "stop à la pauvreté"
et être ainsi solidaire de populations africaines, asiatiques
ou sud américaines. Au fil du temps, si les communautés
d'idées représentées au parlement mondial prennent
de plus en plus d'importance par rapport aux gouvernements étatiques,
le concept de guerre devrait disparaître, les gens n'étant
plus groupés géographiquement mais par affinités
de préoccupations.
Comme vous pouvez en juger, le point crucial sera
l'acceptation par les Etats en place d'un système aussi démocratique
non manipulable. Le gouvernement américain trouvera sans
doute plus * démocratique * de ne laisser à son peuple
pour le représenter que le choix entre deux milliardaires
beaucoup plus proches des magnats du pétrole ou de l'armement
que de leur population. Aux Etats-Unis, c'est ça qu'on appelle
"démocratie".
Bien à vous
Jean-Marc Flament
La citoyenneté
souveraine et collective
Réponse de Jean-Claude ROCHOU au message de Marie MARTIN-PECHEUX
« Le vote multiple, positif et négatif »
(message d’origine en français)
ººº Résumé : La *démocratie*
parlementaire devienne de la démagogie dans la mesure où
ce sont des majorités parlementaires qui nomment et/ou contrôlent
l'exécutif. Cela est humain et logique aussi longtemps que
chaque citoyen n'a pas franchi le saut culturel de se considérer
en Citoyen Souverain, avec des droits, mais aussi des devoirs individuels
de participation intellectuelle obligatoire à l'élaboration
des affaires publiques, ce qui implique également un effort
de chaque citoyen à se documenter et à écrire
méthodiquement ses idées. L'être humain, doit
être rigoureusement éduqué dès l'enfance
à penser le monde avec les droits et les responsabilités
d'un prince, droits et devoirs partagés avec tous les autres
Citoyens. ººº
Sur ce sujet de la * démocratie directe
*, mes suggestions sont actuellement les suivantes :
- Historiquement, avant de devenir des rois, les
chefs militaires se faisaient acclamer par leurs armées,
puis plus ou moins accepter par les peuples qu'ils intimidaient
et/ou récompensaient (panem et circenses...) : c'était
déjà un processus *démocratique*.
- Aujourd'hui ceux qui se font démocratiquement
élire à des responsabilités parlementaires
ou exécutives ont tous l'ambition d'être des *chefs*,
plus ou moins sûrs qu'ils sont d'être meilleurs ou plus
aptes que d'autres à faire le bien du peuple. Quelques fois
ils le font. D'autres fois leur oeuvre est médiocre, voire
funeste.
- La notion même de démocratie est
un donc un leurre pour les citoyens. C'est pourquoi beaucoup d'entre
eux, l'observant, s'abstiennent de voter. Beaucoup perçoivent
que le vote est un processus inventé à l'époque
ou peu d'hommes savaient écrire. Ils comprennent aussi qu'il
y a ambiguïté à donner son vote à des
hommes dont la qualité principale est d'être d'habiles
communicateurs.
La démocratie se transforme toujours en
démagogie
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- Démocratie vient du grec Demos, le peuple.
Le peuple est, par définition, une masse. Une masse peut
résister activement ou par abstention, s'émouvoir
collectivement, se rassembler. Elle a surtout la faculté
de s'émouvoir et de se faire manœuvrer. Même si
elle est composée de gens très intelligents elle n'est
pas, en son état de masse, apte à réfléchir
rationnellement à la gestion des affaires publiques. La *démocratie*
se transforme ipso facto toujours en démagogie, ce qui est
humain et logique aussi longtemps que chaque citoyen n'a pas franchi
le saut culturel de se considérer en Citoyen Souverain, avec
des droits, mais aussi des devoirs individuels de participation
intellectuelle obligatoire à l'élaboration des affaires
publiques, ce qui implique également un effort de chaque
citoyen à se documenter et à écrire méthodiquement
ses idées : véritable saut culturel de l'avenir, me
semble-t-il.
- En résumé trois solutions semblent
exister dans l'élaboration des institutions puis de la politique
publique : 1) Des leaders se font élire pour se constituer
en parlement et réfléchir, puis ordonner à
la place des masses et... au nom du peuple... C'est la solution
*démocratique* traditionnelle (avec des parlements et des
partis) qui conduit de fait à la démagogie ; 2) Des
hommes *sages* se font élire ou nommer pour se former en
assemblées constituantes chargées d'organiser la *démocratie*
parlementaire : on retombe dans la démagogie dans la mesure
où ce sont des majorités parlementaires qui nomment
et/ou contrôlent l'exécutif ; 3) On déclare
un jour que chaque Citoyen doit se comporter comme un souverain
à l'égard des affaires publiques, c'est à dire
qu'il a, à égalité avec les autres Citoyens,
non seulement le droit d'en être bénéficiaire,
mais surtout le devoir de s'y consacrer. A partir de là ce
sont les Citoyens qui déterminent à la majorité
les axes de réflexions institutionnelles et politiques, constituent
des commissions expertes pour documenter rationnellement ces réflexions
et ce sont les Citoyens qui produisent les lois et les règlements.
On nomme ensuite des exécutants jugés, récompensés
et sanctionnés comme des managers pour exécuter les
volontés élaborées par les Citoyens.
Vers une citoyenneté souveraine collective
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- Je ne m'intéresse personnellement qu'à
cette troisième solution. Elle ne se fonde pas sur le fait
que l'être humain soit naturellement bon et intelligent mais
qu'il soit, tel un prince, rigoureusement éduqué dès
l'enfance à penser le monde (et non ses intérêts
catégoriels ou locaux) avec les droits et les responsabilités
d'un prince, droits et devoirs partagés avec tous les autres
Citoyens. Je suggère que nous y réfléchissions
contradictoirement, que nous contribuions à résoudre
les multiples problèmes et préalables que pose cette
perspective et que nous cherchions, parmi les autres chantiers très
intéressants animés par Alliance 21, les solutions
et les mécanismes correspondant à cette perspective
d'une Citoyenneté Souveraine Collective, saut culturel possible
et souhaitable car plus approprié, me semble-t-il, au monde
futur que la Démocratie.
A votre disposition pour toutes questions sur ce
sujet,
Cordialement, Jean-Claude Rochou
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