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Proposition pour un Parlement Mondial pour le 21e siècle

VII. Annexe B

Synthèses hebdomadaires : résumés

Cette section est destinée surtout aux lecteurs qui n’ont pas un accès facile à Internet, donc aux archives du débat, auxquelles on peut accéder à http://www.forums.alliance21.org/arc/world-parl . Dans la sélection qui suit, vous pourrez voir comment les messages étaient présentés et la tonalité générale du débat. Nous avons essayé de choisir quelques messages qui reflètent la diversité des thèmes et des participants, mais ce choix n’indique pas que tel ou tel message est plus important qu’un autre. Chaque message, pendant la durée du débat, était présenté dans sa langue d’origine puis traduit dans les deux autres langues de travail. Ici, nous ne vous présentons que la version française. Lorsqu’il s’agit d’une traduction, il faut se rappeler que les traductions ont été réalisées à l’aide d’un logiciel de traduction, puis révisées uniquement pour en éliminer les contresens. Autrement dit, s’il s’agit d’une traduction en français, le français sera très approximatif et comportera des erreurs, mais le message est libre de contresens. Nous nous excusons donc des désagréments que pourrait provoquer ce choix d’économie de temps.

Des valeurs pour le Parlement Mondial
Marie MARTIN-PECHEUX
(message d’origine en français)

Bonsoir à Vous...

ººº Résumé : Nous souhaiterions donner au Parlement :
- des valeurs de Solidarité et de Respect, de Transparence et de
Cohérence - et bien sûr de Responsabilité, le troisième pilier.
- des valeurs de Protection, de Représentativité véritable, de Souplesse et d’Adaptabilité, et de Citerrienneté.ººº

1) Le respect et la solidarité

Nul développement durable ne pourra prendre place sur Terre sans un respect de toutes les conditions nécessaires à la vie et si nous ne respectons pas huit solidarités qu'il faut organiser, ensemble :

solidarité entre générations, solidarité entre les différents acteurs de la société, solidarité entre les cultures et les ethnies, solidarité entre territoires, solidarité entre producteurs et consommateurs, solidarité avec les générations futures, solidarité avec les autres espèces vivantes, solidarité envers l'ensemble de la biosphère.

A chaque loi votée, à chaque option prise il est fondamental que le parlement mondial se pose cette question : qu'impliquera cette loi ou cette option pour les générations futures ?

En particulier, il est nécessaire d'établir une hiérarchie des priorités à traiter et des instances gouvernantes. L'humanitaire passe avant le profit économique : ce sont les hommes qui doivent dicter au marché ses règles, ses limites et son rôle. Et non le contraire.

2- La transparence

La transparence permettrait à tout citoyen de se tenir au courant de tout ce qui se passe au parlement mondial. Ainsi, des décisions antidémocratiques, prises en cachette ne seraient pas possibles.

3 - La cohérence

La cohérence est indispensable pour éviter que des lois contradictoires soient votées et enlèvent toute crédibilité au parlement. Il ne peut pas soutenir le comportement criminel d'un état et condamner un autre état pour ce même comportement... Ses décisions doivent aussi avoir une cohérence transversale, les unes par rapport aux autres.

Un gouvernement doit prendre des décisions cohérentes : - en cas de conflit, - envers le système monétaire, - envers le changement climatique, -envers les options technologiques, - envers l'arsenal de destruction -envers les impérialismes étatiques ou religieux - cohérence envers les tyrans, - etc.

et avoir les * moyens * de faire appliquer ses décisions !

4 - La protection

Le parlement doit avoir un rôle de * gardien * et de * protecteur * des plus faibles, en particulier des enfants. Son travail prioritaire : mettre fin à toute guerre, à la démence des armes, à toute exploitation industrielle, sexuelle ou domestique des humains et des autres espèces. Son rôle aussi est de permettre la restauration des écosystèmes.

5- La représentativité véritable

a- Plus que la représentativité étatique ou en nombre, nous avons travaillé sur un parlement des "communautés d'idées". (Voir le mail de Jean-Marc Flament du groupe Yhad).

Il s'agit, au côté des chambres actuelles, de mettre en place une "chambre des communautés d'idées" ou "chambre des propositions". Chaque citoyen aurait la possibilité de voter pour des "porteurs de projets ou d'idées" ce qui traduirait vraiment ses choix et ses options.

Des associations d'individus ou des ONG porteraient *une* proposition à chaque session parlementaire, et suivant l'adhésion reçue, recevraient les moyens de réaliser ces propositions. On peut imaginer que l'argent alimentant le parlement mondial et réservé à cette Chambre soit réparti suivant le pourcentage reçus par les propositions. Ainsi à chaque session un programme véritable peut être mis en place, avec calendrier, évaluations et moyens d'actions adéquates.

Exemple de propositions : scolarisation gratuite pour tous les enfants, re-fertilisation des déserts, création de sanctuaires végétaux, contraception gratuite, accès à un logement décent pour tous, sauvegarde du patrimoine architectural, etc...

b- Nous souhaiterions que le parlement mondial offre enfin une place véritable aux enfants et à nos jeunes. L'avenir leur appartient et ils sont parfaitement capables et en droit fondamental de faire des choix bons pour eux.

Il n'est pas tolérable que l'humanité continue de négliger une part si importante de sa population.

Nous suggérons la mise en place au côté des deux autres chambres d'une "Chambre de Jeunes" pour que leurs voix soient entendues et leurs besoins soient véritablement pris en compte. Leurs propositions seraient, comme celles des adultes, portées devant la "chambre des propositions" pour adoptions éventuelles.

6 - La souplesse et l'adaptabilité :

Un gouvernement planétaire devrait permettre à la société de fonctionner à un double niveau :
- un niveau planétaire pour assurer des conditions de vie harmonieuses et démocratiques sur tous les continents, (c'est le niveau de la *solidarité planétaire* ).

- et un niveau local pour favoriser tous les échanges de survie et le fonctionnement autonome de ses habitants, ( c'est le niveau de l' *autonomie* et de la *solidarité locale*).

7- La citerrienneté :

En référence au texte «premier agenda de débat 18 oct-10 nov 2002» www.alliance21.org/forums/arc/world-parl/2002-10/msg00006.html, paragraphe b), concernant «inventer un principe interculturel - introduire d'autres valeurs- montrer votre propre image ou paradigme social» :

Pour nous, un gouvernement planétaire devrait permettre l'établissement d'une société respectueuse de chaque être vivant, *humain* ou *non*, sur une Terre préservée. L'humanisme est nécessairement couplé au respect des autres habitants de la Terre, animaux comme végétaux.

Un gouvernement planétaire donnant à tous les humains une vie dans la dignité et dans le respect des besoins fondamentaux, c'est indispensable. Mais s'il permet le massacre des écosystèmes et l'exploitation sans conscience des espèces, il nous conduira à un désastre écologique. Nous en serions enfin de compte, tout aussi victimes.

Le travail d'un parlement mondial est donc de permettre à chacun d'être respectueux de soi, des autres, de tous les êtres vivants, de tous les biotopes, de la vie sous toutes ses formes. Avec un volet "écologie active"et un volet éducatif.

Nous n'avons pas trouvé dans le dictionnaire de mot pour désigner cette notion de "citoyen responsable, respectueux et *amoureux* de la planète Terre et de ses habitants". Aussi nous avons créer les mots de "citerrien" et de "citerrienneté".

La "citerrienneté" signifie :

- se sentir citoyen, adulte et responsable envers nos semblables, dans le *respect de toute appartenance*, ethniques, culturelles, religieuses, sexuelles, ou d'âge. - au-delà des appartenances, se savoir membre d'une seule espèce biologique, l'espèce humaine. Que celle-ci est *une, multiple et chamarrée* - se sentir appartenir à un écosystème planétaire global, où chaque être vivant peut et doit avoir sa juste place, qu'il soit végétal ou animal dans une interdépendance nécessaire et harmonieuse. - aimer le Vivant sous toutes ses formes. - disposer *par principe* du droit fondamental d'émettre des choix quant à la gestion de sa planète et de son avenir
Ce sont pour nous, véritablement, les valeurs du 21ème siècle. Nous croyons que le Parlement mondial devrait donc avoir pour mission de permettre l'exercice de ce droit fondamental des individus et des peuples, et de cette citerrienneté.
Cordialement,
Marie Martin-Pécheux

Il y a plusieurs approches à l'architecture constitutionnelle
Eugenia ALMAND
(traduction automatique révisée de l’anglais)

ººº Résumé : Quelques uns observent une nécessité pour une base constitutionnelle au processus du Parlement mondial. Le forum électronique du Parlement mondial peut considérer des stratégies divergentes. La Constitution pour la Fédération de la Terre est une stratégie.ººº

Des stratégies divergentes tenues par un grand nombre d'organisations du gouvernement mondial, tel que les représentées dans la Coalition pour le Gouvernement Mondial Démocratique, www.cdwg.org, mais pas exclusivement ces organisations, peut aider à créer l'architecture. La diversité et la convergence de stratégies peuvent être des facteurs importants.

Par exemple, ce dernier week-end, 6, 7, et 8 décembre 2002, L'École City Motessori, à Lucknow, avec des juges indiens, a parrainé la Troisième conférence internationale de magistrats du monde sur le thème de l'Article 51 de la Constitution d'Inde. L'année dernière, les juges participants ont décidé de supporter l'appel des étudiants pour constituer un Parlement Mondial qui avait été accordé à la deuxième Conférence. Aussi il y avait beaucoup de discussion sur un document de l'année dernière, appelé "La Constitution pour la Fédération de la Terre". Cette année, il y avait quelque discussion supplémentaire. Approximativement 20 Magistrats et 350 participants ont ratifié la Constitution de la Terre.

Parmi les organisations citoyennes qui ont été représentées, il y avait des membres exécutifs de l'Union Mondiale, l'Autorité du Service Mondial et le Gouvernement Mondial de Citoyens du Monde, l'association universelle Amour et Fraternité, la Grande école de Problèmes Mondiaux et, bien sûr, l'Association pour la Constitution et le Parlement Mondiaux. C'est important à noter que toutes ces organisations ont reconnu la Constitution de la Terre comme une fondation adéquate pour un bon Parlement mondial.

La fondation architecturale du parlement mondial implique une Constitution mondiale. Par conséquent, il est nécessaire que des commentaires et des discussions offrent des suggestions pour amélioration des Constitutions mondiales existantes, et en particulier des suggestions pour l’amélioration des meilleures Constitutions mondiales.

Concernant les Constitutions mondiales, il a été dit par quelques penseurs que toute Constitution mondiale aura besoin d'être un document dynamique qui puisse s’adapter rapidement aux besoins humains et planétaires. Le document définit correctement la structure et la procédure par lesquelles le Parlement mondial opère. Autrement, il n'y a aucun ordre au Parlement pour les membres parlementaires pour se coordonner. Cela aurait tendance à mener à un processus simplement du genre conférence, sans la capacité pour le Parlement mondial de délibérer les projets de loi pour la législation mondiale obligatoire. Bien sûr, les participants peuvent convoquer des conférences et appeler ces conférences un parlement mondial. Les participants peuvent changer même le nom de quelques structures existantes, tel que l'Assemblée Générale des Nations Unies. Cependant, à moins que le Parlement mondial délibère des projets de loi pour créer la législation mondiale obligatoire, ce ne serait pas un vrai parlement.

Les participants peuvent accéder à l'information sur la Conférence Internationale de Magistrats à www.cmseducation.org/article51. Les participants peuvent accéder à l'information sur la Constitution pour la Fédération de la Terre à www.wcpagren.com, www.worldparliamentgov.net, www.wcpagren.org et à autres site Web. Les langues courantes dont la Constitution de Monde est publiée sont l'Anglais, le Français, l'Espagnol, l'Arabe, le Russe, le Chinois, le Grec et l'Esperanto. La Constitution de la Terre a été traduite en Portugais, Allemand, Hindi, et plusieurs autres langues, mais n'est pas encore publiée dans celles-ci.

Eugenia Almand

Titre : Dialectique micro-macro et nature conflictuelle des êtres humains
Carles MASCARO
(traduction automatique révisée de l’espagnol)

Chers amis et amies:

Chaque fois que je m'assieds pour écrire sur l'architecture du gouvernement global je me sens bloqué. Je trouve intéressantes beaucoup des suggestions que vous avez esquissé (p.e. Marie Martin-Pecheux, W.Fischer, Pierre Caro) mais en même temps j'ai réticence (aussi bien que Marie-Chistine Bernard). D 'un côté je trouve que les mécanismes de l'organisation entravent la solution de problèmes qui ne rentrent pas dans des contours préétablis, mais de l'autre, sans organisation est impossible marcher et les personnes les plus faibles souffrent à la fin les conséquences. En même temps si les gens ne font pas un changement intérieur, l'organisation devient trop rigide, mais ce n'est pas assez la transformation des gens afin que l'environnement transforme.

Il y a une dialectique, à mon avis, entre le "macro" et le "micro"; et la dialectique c'est synonyme de conflit plutôt que de continuité.

Pour cette raison ma proposition concerne la possibilité de penser comment la prédisposition humaine vers conflit pourrait être accueillie à l'intérieur de cette architecture que nous essayons de concevoir. Est-ce que ce sera à travers de la loi? Mais dans ce cas, comment trouver un consensus? Est-ce que ce sera à travers l'éthique des individus? Mais dans ce cas qui pourrait servir de médiateur parmi les possibilités éthiques différentes?

En tout cas un "gouvernement mondial" n'a pas besoin de gouverner tout. Il y a des niveaux plus proches qui peuvent être gouvernés dans une voie plus proche et particulier. Peut-être ce serait bon, avant de créer les structures, de pouvoir définir les sujets concrets (au-delà des valeurs et principes) qu'un parlement mondial devrait traiter.

Carlos Mascaró

Auto-gouvernance centralisée, décentralisée, régionale, locale
Frank HOUCK
(traduction automatique révisée de l’anglais)

ººº Résumé : Qu'est-ce qu'un Parlement mondial devrait être ? Une construction plus spécifique à partir de tout ce qui a été déjà dit, un autre niveau spécifique de gouvernement qui ne gouverne pas ? Quelle sera l'originalité du parlement mondial ? Par exemple, sera la possibilité de dialogue entre des gens de conditions différentes dans la même place ? Je crois que le but ultime du Parlement mondial, c'est d'identifier et éliminer les excuses face aux besoins élémentaires. Vous ne pouvez pas accomplir cela dans un environnement centralisé. Cela ne peut être accompli avec une approche décentralisée, parce que les groupes décentralisés manquent de la capacité de combiner des ressources, vous avez besoin des deux. ººº

Je peux être hors sujet, ou peut-être seulement pas avec une plus haute connaissance dont je ne possède pas, mais il me paraît que tout ce qu'on avait besoin d'entendre a été déjà dit, et plus d'une seule fois. Je suis extrêmement nouveau à ce projet et probablement naïf et sans aucune doute mal informé car sans avoir lu les liens et tout le travail qui ont déjà été déjà faits, je ne peut pas imaginer tout ce que j'ai manqué, et je peux revenir sur une question déjà traitée. Les Constitutions établies par tous les pays proclament l'accomplissement des principes semblables sinon identiques pour leurs gens. Évidemment aucune structure de gouvernement ne pourrait déclarer que la pauvreté et le manque de nourriture soient une condition acceptable dans leur pays, ou être d'accord avec l'abus de ressources naturelles, etc. L'ONU a été établie pour quoi faire ? Pour renforcer de nouvelles idées ? Pour ajouter une voix unifiée à des questions que les états souverains ont déjà déclaré qu'ils feraient et ils ne font pas ? Qu'est-ce qu'un Parlement mondial devrait être alors ? Une construction plus spécifique de tout ce qui a été déjà dit, un autre niveau plus spécifique de gouvernement qui ne gouverne pas ?

Or, je vois que le concept du parlement mondial, du même que les autres 4 ou 5 qui ont été mentionnés, a été créé avec le but d'accomplir ce qui devrait être accompli au niveau national. À juste titre je voudrais dire qu'on n'a pas de réponse à l'heure actuelle.

Quelle sera l'originalité du parlement mondial ? En quoi serait-il différent ? Pourquoi est-ce qu'il va marcher si les autres il ne marchent pas ?

Partie de cette réponse je crois, se trouve au fait que je vous parle, moi, une personne qui n'aurait jamais dans ses meilleurs rêves imaginé d'essayer de faire entendre ma voix dans un monde global. Ce n’est pas parce que je crois que j'ai beaucoup à dire, seulement parce que j'ai toujours cru que c'était sans importance. Qu'est-ce que c'est alors de communiquer avec ce groupe soit plus pertinent qu'avec mon gouvernement ou l'ONU ? Peut-être parce qu’il s’agit d’une invitation personnelle, ou parce que maintenant le parlement mondial est un inconnu et pourrait avoir un impact majeur ? Une approche inconnue auparavant…

Je pense que c'est parce que je serai entendu et qu’il y aura une réponse et que peu importe qui je suis et d'où je viens. Peu importe si ce que je dois dire est sans valeur, il est encore pertinent quand je le dis. En tant qu'analyste d'affaires j'ai trouvé qu'il y a toujours une solution, j'ai aussi trouvé que les gens qui savent et comprennent les réponses, ne sont pas si proches ou si importantes que ceux qui savent et comprennent les questions. Une question bien formulée crée des solutions efficaces et significatives.

Si on prend en compte cela, pourquoi nos gouvernements, l'ONU, et les autre ONG n'ont pas étés capables de résoudre ces questions communes ?

Combiner des approches centralisés et décentralisés
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Par simplicité, prenons un besoin de base. Est-ce qu'il y a une explication logique ou même raisonnable au fait qu'un laisse un individu mourir de faim ? Est-ce qu'il y a quelqu'un n'importe où dans le monde qui penserait que cela est acceptable ? Pourquoi alors est-ce qu'il y a des gens affamées encore ?

Est-ce que vous ne pensez pas que c'est intéressant que dès que je pose la dernière question vous avez commencé à formuler des raisons sur comment il se passe, malgré que sur la première question vous ayez déterminé qu'il n'y avait pas de raisons ? Les pensées que vous formuliez sur pourquoi les gens sont affamées encore n'étaient pas des raisons, elles étaient des excuses.

Je crois que le but ultime du Parlement mondial, c'est identifier et éliminer les excuses. Pour ce faire vous avez besoin des ressources plus amples et plus riches par rapport aux compétences et à la communication des individus, sur tous les niveaux du spectre de l'expérience humaine. Vous ne pouvez pas accomplir cela dans un environnement centralisé. Ou le voir accompli avec une approche décentralisée, parce que les groupes décentralisés manquent de la capacité de combiner des ressources, vous avez besoin des deux.

Je ne vois pas qu'il y ait aucune raison pour laquelle le parlement mondial ne pourrait pas être une combinaison de départements, chacun différent mais avec le même objectif.

Une section à la tête, assez centralisé comme la structure de l'ONU, une icône reconnaissable. Une section qui rassemble les ONG et la communication globale comme une force unifiée.

Une section pour la recherche ainsi que pour comprendre des solutions externes des individus du monde, une tâche difficile, bien sûr.

Une section qui atteint jusqu'au niveau de l'individu, dans le monde entier. En joignant et complimentant toutes les agences sans profit qui font déjà partout dans le monde ce que le parlement mondial tente sur une échelle globale.

Il y a 3 avantages à ce genre de construction :
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1. vous avez une influence depuis l'échelle globale, jusqu'à la nationale, la locale, tout droit jusqu'à les citoyens ordinaires.

2. vous avez le support des organisations déjà établies, expérimentés et qui marchent bien, avec leurs compétences aussi bien que des contacts et du support de leur domaine d'influence.

3. probablement, ce qui est le moins reconnu mais qui est vraiment à mon avis le plus important, l'individu ordinaire, qui fait vraiment partie de toutes les communautés locales dans le monde. C’est à ces gens que nous devons donner force et les toucher d'une certaine façon, les laisser savoir que vous êtes vrai, que vous vous souciez d'eux et que vous écouterez. Une chose que je n'ai pas entendu dans tout ce que j'ai lu, vous ne devez pas omettre le riche, la classe moyenne ou faire tout autre forme de discrimination, toute violation d'un individu en tant que citoyen mondial est une violation contre nous tous. Cela n'est pas seulement correct et juste, mais doit servir à rassembler plus de support et ajouter plus de crédibilité en tant qu'un parlement mondial des citoyens pour les citoyens.

Je me rends compte que cela sonne comme une grande tâche, Mais je ne pense pas que c'est quelque chose qui doit être vendue. En tout cas je sens que centraliser le parlement mondial comme une entité seule aurait un effet isolant, en décentralisant comme je l'ai suggéré aurait l'effet de rassembler le support du sommet vers le bas.

Amitiés,
Frank Houck

Procédure en 5 ans pour un Parlement Mondial
Jean-Marc FLAMENT
(message d’origine en français)

Bonjour à tous,

Je ne suis à nouveau pas d'accord avec les vues de John D. Giorgis en ce qui concerne les conditions de participation des populations au parlement mondial.

Son opinion reflète simplement le rejet de ceux qui ne pensent pas comme lui. Refuser la représentation dans un parlement mondial aux populations des pays qui n'auraient pas une structure de gouvernement de type démocratique ou une économie de type libéral reflète simplement une conviction personnelle selon laquelle le système de gouvernance étatique le plus répandu serait le meilleur.

Faut-il rappeler que, chaque jour, 25.000 enfants meurent de faim dans le monde gouverné sur le principe de la mondialisation libérale ? Cela représente dix * 11 septembre * par jour !

Son raisonnement s'appuie sur la croyance que des pays comme l'Irak de Saddam, la Chine, la Corée du Nord par exemple n'autoriseraient pas leur population à élire ses représentants au parlement mondial. C'est un a priori douteux. Des pays membres des Nations Unies doivent au contraire jouir de préjugés favorables.

Le mode de fonctionnement du parlement mondial que nous avons préconisé, avec des communautés d'idées représentant chacune une aspiration fondamentale de la population (droit à la nourriture, à l'eau potable, à l'enseignement, à la liberté de culte, à la liberté d'expression, aux soins de santé, à entreprendre, à vivre en paix, etc.) vise précisément à établir les aspirations profondes des populations et à les réunir par delà les systèmes étatiques. Il n'est pas question que cette représentation puisse être récupérée par quelque système étatique que ce soit, qu'il s'agisse de la Corée du Nord ou des Etats-Unis, ni par quelque mouvement politique, nationaliste ou indépendantiste.

Un processus intelligent peut garantir à ces populations une totale indépendance à l'égard des pouvoirs étatiques. Par exemple :

Année 1 : Détermination par sondages pour déterminer les communautés d'idées
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Détermination par sondages à l'échelle mondiale des différentes préoccupations des gens en vue de déterminer les étiquettes des futures communautés d'idées. La procédure devrait présenter déjà aux populations les idées fondamentales (comme celles évoquées plus haut) parmi lesquelles les sondés devraient choisir une seule et une case vierge dans laquelle les sondés devraient inscrire la préoccupation fondamentale qui leur semble n'avoir pas été reprise dans la liste. A ce stade, il n'y a rien de menaçant pour les Etats, mêmes marginaux. Et aucune implication active ne leur est encore demandée.

Année 2 : Publication des communautés d'idées officielles et appel aux candidats locaux
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Publication des communautés d'idées officielles sur base du sondage mondial et appel aux candidats locaux. La liste préétablie des communautés d'idées étant enrichie de celles revenant le plus souvent dans la case vierge du sondage. Par candidats locaux, on entend des candidats village par village, quartier de ville par quartier de ville, avec un maximum de 5.000 habitants.

A ce stade, les pouvoirs étatiques n'ont aucun autre devoir que de laisser passer l'information relative à l'appel des candidatures. Sauf émergence d'une communauté issue du sondage qui s'appellerait * stop à la répression *, ils ne devraient pas ressentir ces futures élections comme menaçantes. Si tel était cependant le cas, il faudrait négocier avec l'Etat non seulement la sécurité mais aussi l'absence de toute mesure de représailles envers les candidats de cette communauté. Les arguments sont les suivants : a) une communauté *stop à la répression* dans un parlement mondial ne vise pas un Etat particulier mais tout Etat qui s'y livrerait. La liste des communautés serait identique dans tous les pays.

b) l'Etat qui accepte sans entraves le processus du parlement mondial se dote d'une crédibilité mondiale qui dément en quelque sorte les accusations dont il pourrait être victime.

c) les élections permettront de relativiser l'importance des différentes aspirations des gens. Il y a gros à parier que les aspirations les plus basiques recueilleront le plus grand nombre de suffrages.

Année 3 : Elections locales
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Dans chaque village ou quartier de ville, les gens votent d'abord pour une ou plusieurs communautés (dix voix à répartir) et à l'intérieur de celles-ci pour le candidat qu'ils estiment le plus apte à les représenter. Si un électeur accorde 5 voix à une communauté et une voix à cinq autres communautés, le candidat choisi dans la première reçoit cinq voix et chaque candidat choisi dans l’autre une seule voix.

A ce stade, la coopération de l'Etat est requise mais le scrutin est organisé sous contrôle de l'ONU. L'Etat qui ne collaborerait pas se verrait privé de l'appui de ses concitoyens au parlement mondial. Etre représenté à l'ONU et non au parlement mondial constituerait une anomalie d'autant plus invraisemblable que l'ONU représente les Etats et le parlement mondial les populations. Existe-t-il un Etat sans population ?

Année 4 : Mise en place des structures régionales et nationales :
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Les élus locaux d'une même région se rencontrent régulièrement (rythme hebdomadaire), communauté par communauté, pour évaluer les besoins de la population dans la matière spécifique de leur communauté et font l'inventaire des solutions internes et externes disponibles. Ayant appris à se connaître, ils nomment au bout de six mois, ceux d'entre eux qui parleront en leur nom au niveau régional et créent de ce fait une instance régionale de la communauté d'idées.

Tandis que les élus locaux continuent à alimenter en informations, suggestions et propositions l'instance régionale, les élus régionaux se rencontrent selon la même fréquence au plan national pour mettre en commun les problèmes et solutions envisagées dans leur région respective. Au bout de six mois, ils cooptent ceux qui, parmi eux, représentent le mieux leurs aspirations communes et créent donc un bureau national de la communauté. Le nombre de cooptés dépend du score réalisé par la communauté dans le pays.

Année 5 : Formation du Parlement mondial et mise en place des *ambassades transnationales*
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Les élus nationaux restent bien entendu en contacts réguliers avec les centres régionaux qui leur transmettent les demandes et suggestions de la base via leurs propres contacts avec les élus locaux.

Ils reçoivent des Nations-Unies une dotation en équipement et personnel en vue de créer dans le pays un bureau d'études avec des spécialistes (recrutés sur le marché international par les élus) chargés d'étudier les causes des problèmes rencontrés spécifiques à l'aspiration citoyenne en charge de la communauté d'idées et la faisabilité des solutions internes et externes proposées par les instances régionales et locales de la communauté.

Chaque bureau national nomme parmi ses élus le ou les plus aptes à le représenter au Parlement mondial. En fonction du nombre d'élus auquel a droit la communauté sur base des résultats au plan mondial des élections locales ! Ce mandat est révocable en tous temps si le vote du représentant au parlement mondial n'est pas conforme à la volonté de la base. Chaque élu local a la possibilité de soumettre en tous temps une demande de révocation qui, bien entendu, devrait être avalisée par les autres instances locales et régionales pour avoir effet.

A côté du parlement mondial se trouve un super-centre d'études pluridisciplinaire qui étudie au plan mondial les causes et conséquences des propositions déjà analysées au niveau des bureaux d'études nationaux notamment sous l'angle des effets indirects sur les préoccupations d'autres communautés des propositions soumises par l'une d'entre elles. Les bureaux d'études nationaux sont spécifiques à chaque communauté d'idées tandis que le super-centre d'études du parlement mondial est à la disposition de toutes les communautés.

Le rôle du parlement mondial serait alors de soumettre aux voix les propositions émises par chaque communauté d'idées après expertise du centre d'études du parlement mondial. Sauf effet secondaire défavorable pour ses propres objectifs une communauté d'idées n'a pas intérêt à bloquer par son vote les propositions des autres communautés qui ne sont pas concurrentes mais complémentaires.

Ces propositions devraient avoir force de loi pour les pays membres des Nations Unies et c'est là que se situe le problème, certains pays, suivez mon regard, s'arrogeant le droit de passer outre la volonté de la population mondiale et ne reculant devant aucune forme de terreur pour imposer leur loi et défendre leurs intérêts.

Avantages de cette procédure en 5 ans
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En tous cas, la suggestion de procédure en 5 ans exprimée plus haut présente les avantages suivants :

1) assurer une véritable représentation de la population mondiale grâce à une élection unique au niveau le plus local possible, les gens votant pour des personnes qu'ils connaissent, celles-ci cooptant alors les plus fiables d'entre elles.

2) empêcher la récupération étatique par l'absence d'élections centrales, une campagne médiatique pour des représentants locaux subordonnés au pouvoir étant difficilement imaginable à un moment où la part de suffrages qu'obtiendra chaque communauté n'est pas encore connu et n'offrant aucune garantie de cooptation par la suite.

3) mettre en relief les préoccupations essentielles de l'humanité et relativiser l'importance de certaines préoccupations des détenteurs du pouvoir étatique.

4) réunir les populations du monde dans des instances internationales non étatiques. Tout en vivant en Belgique dans des conditions plus ou moins confortables, je pourrais voter pour la communauté "stop à la pauvreté" et être ainsi solidaire de populations africaines, asiatiques ou sud américaines. Au fil du temps, si les communautés d'idées représentées au parlement mondial prennent de plus en plus d'importance par rapport aux gouvernements étatiques, le concept de guerre devrait disparaître, les gens n'étant plus groupés géographiquement mais par affinités de préoccupations.

Comme vous pouvez en juger, le point crucial sera l'acceptation par les Etats en place d'un système aussi démocratique non manipulable. Le gouvernement américain trouvera sans doute plus * démocratique * de ne laisser à son peuple pour le représenter que le choix entre deux milliardaires beaucoup plus proches des magnats du pétrole ou de l'armement que de leur population. Aux Etats-Unis, c'est ça qu'on appelle "démocratie".

Bien à vous

Jean-Marc Flament

La citoyenneté souveraine et collective
Réponse de Jean-Claude ROCHOU au message de Marie MARTIN-PECHEUX « Le vote multiple, positif et négatif »
(message d’origine en français)

ººº Résumé : La *démocratie* parlementaire devienne de la démagogie dans la mesure où ce sont des majorités parlementaires qui nomment et/ou contrôlent l'exécutif. Cela est humain et logique aussi longtemps que chaque citoyen n'a pas franchi le saut culturel de se considérer en Citoyen Souverain, avec des droits, mais aussi des devoirs individuels de participation intellectuelle obligatoire à l'élaboration des affaires publiques, ce qui implique également un effort de chaque citoyen à se documenter et à écrire méthodiquement ses idées. L'être humain, doit être rigoureusement éduqué dès l'enfance à penser le monde avec les droits et les responsabilités d'un prince, droits et devoirs partagés avec tous les autres Citoyens. ººº

Sur ce sujet de la * démocratie directe *, mes suggestions sont actuellement les suivantes :

- Historiquement, avant de devenir des rois, les chefs militaires se faisaient acclamer par leurs armées, puis plus ou moins accepter par les peuples qu'ils intimidaient et/ou récompensaient (panem et circenses...) : c'était déjà un processus *démocratique*.

- Aujourd'hui ceux qui se font démocratiquement élire à des responsabilités parlementaires ou exécutives ont tous l'ambition d'être des *chefs*, plus ou moins sûrs qu'ils sont d'être meilleurs ou plus aptes que d'autres à faire le bien du peuple. Quelques fois ils le font. D'autres fois leur oeuvre est médiocre, voire funeste.

- La notion même de démocratie est un donc un leurre pour les citoyens. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux, l'observant, s'abstiennent de voter. Beaucoup perçoivent que le vote est un processus inventé à l'époque ou peu d'hommes savaient écrire. Ils comprennent aussi qu'il y a ambiguïté à donner son vote à des hommes dont la qualité principale est d'être d'habiles communicateurs.

La démocratie se transforme toujours en démagogie
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- Démocratie vient du grec Demos, le peuple. Le peuple est, par définition, une masse. Une masse peut résister activement ou par abstention, s'émouvoir collectivement, se rassembler. Elle a surtout la faculté de s'émouvoir et de se faire manœuvrer. Même si elle est composée de gens très intelligents elle n'est pas, en son état de masse, apte à réfléchir rationnellement à la gestion des affaires publiques. La *démocratie* se transforme ipso facto toujours en démagogie, ce qui est humain et logique aussi longtemps que chaque citoyen n'a pas franchi le saut culturel de se considérer en Citoyen Souverain, avec des droits, mais aussi des devoirs individuels de participation intellectuelle obligatoire à l'élaboration des affaires publiques, ce qui implique également un effort de chaque citoyen à se documenter et à écrire méthodiquement ses idées : véritable saut culturel de l'avenir, me semble-t-il.

- En résumé trois solutions semblent exister dans l'élaboration des institutions puis de la politique publique : 1) Des leaders se font élire pour se constituer en parlement et réfléchir, puis ordonner à la place des masses et... au nom du peuple... C'est la solution *démocratique* traditionnelle (avec des parlements et des partis) qui conduit de fait à la démagogie ; 2) Des hommes *sages* se font élire ou nommer pour se former en assemblées constituantes chargées d'organiser la *démocratie* parlementaire : on retombe dans la démagogie dans la mesure où ce sont des majorités parlementaires qui nomment et/ou contrôlent l'exécutif ; 3) On déclare un jour que chaque Citoyen doit se comporter comme un souverain à l'égard des affaires publiques, c'est à dire qu'il a, à égalité avec les autres Citoyens, non seulement le droit d'en être bénéficiaire, mais surtout le devoir de s'y consacrer. A partir de là ce sont les Citoyens qui déterminent à la majorité les axes de réflexions institutionnelles et politiques, constituent des commissions expertes pour documenter rationnellement ces réflexions et ce sont les Citoyens qui produisent les lois et les règlements. On nomme ensuite des exécutants jugés, récompensés et sanctionnés comme des managers pour exécuter les volontés élaborées par les Citoyens.

Vers une citoyenneté souveraine collective
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- Je ne m'intéresse personnellement qu'à cette troisième solution. Elle ne se fonde pas sur le fait que l'être humain soit naturellement bon et intelligent mais qu'il soit, tel un prince, rigoureusement éduqué dès l'enfance à penser le monde (et non ses intérêts catégoriels ou locaux) avec les droits et les responsabilités d'un prince, droits et devoirs partagés avec tous les autres Citoyens. Je suggère que nous y réfléchissions contradictoirement, que nous contribuions à résoudre les multiples problèmes et préalables que pose cette perspective et que nous cherchions, parmi les autres chantiers très intéressants animés par Alliance 21, les solutions et les mécanismes correspondant à cette perspective d'une Citoyenneté Souveraine Collective, saut culturel possible et souhaitable car plus approprié, me semble-t-il, au monde futur que la Démocratie.

A votre disposition pour toutes questions sur ce sujet,

Cordialement, Jean-Claude Rochou

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