3. SYNTHÈSE TRANSVERSALE DU PÔLE SOCIOÉCONOMIE
DE SOLIDARITE (PSES)
3.2 LES PROPOSITIONS LES MIEUX ÉVALUÉES
PSES VI. À propos des nouvelles
politiques socioéconomiques solidaires
PSES 25. Élaborer des politiques économiques basées
sur les nouvelles données. Promouvoir, dans la sphère
culturelle, l’éducation des valeurs solidaires, communautaires
et de coopération, comme base nécessaire pour la
consolidation du projet d’une nouvelle économie politique,
profondément humaine, qui se traduise par des politiques
économiques cohérentes avec les buts visés.
Concevoir les politiques économiques comme des moyens de
fournir les bases matérielles du bien-être et de
la réalisation des personnes, des peuples et des nations,
en respectant la diversité biologique, humaine et culturelle
en collaboration durable avec la nature. Amplifier les mécanismes
de participation dans les secteurs de production, monnaie, commerce
et finances, en cherchant surtout à satisfaire les besoins
humains, le développement social durable et les droits
de citoyenneté. (21.07.)
PSES 26. Ainsi, il s’impose de:
-
développer des moyens de les valoriser
équitablement, en utilisant d'autres étalons de
mesure que la monnaie,
-
doter les femmes de moyens d'influencer les
décisions dans les sphères de l'économie
et faire connaître, discuter et accepter un nouveau paradigme
économique. (02.11.)
PSES 27. Favoriser la circulation de l’information et la
communication entre tous les acteurs impliqués dans le commerce
équitable.
Il est important de compenser le retard des régions et des
producteurs marginalisés dans les infrastructures permettant
l’accès à l’information, et leur permettre
d’utiliser eux aussi les moyens de communication actuellement
disponibles, notamment les nouvelles technologies de l’information
et de la communication. Les consommateurs sont un point d’appui
indispensable du commerce équitable. Ils ont eux aussi droit
à une information complète et transparente. (09.03.)
PSES 28. Mettre en place des plates-formes locales, régionales,
nationales et internationales facilitant les synergies, la communication
et l’articulation entre les acteurs et les expériences
de commerce équitable à ces différentes échelles.
Ces plates-formes auront notamment pour objectifs de renforcer et
d’évaluer l’impact des activités en tenant
compte des objectifs multiples du commerce équitable (09.05.)
PSES 29. Les acteurs du commerce équitable doivent commencer
à prendre en compte dans l’élaboration de leurs
critères une analyse précise des effets des modes
de production et d’échanges internationaux sur l’environnement.
Ceci leur permettra d’être crédibles dans le
cadre de la recherche d’un commerce durable. Ils doivent participer
aux côtés des organisations de défense de l’environnement
aux efforts pour l’internalisation des coûts environnementaux
et sociaux et la mise en place d’un Accord Multilatéral
sur l’Environnement. (09.07.)
PSES 30. Stimuler une culture de la consommation éthique.
Mobiliser et sensibiliser à la consommation éthique
à travers l’éducation (pour stimuler la formation
de mentalités critiques et la défense d’une
éthique qui respecte et assume la responsabilité envers
l’autre) et l’information (pour permettre l’option,
le choix, le pouvoir du consommateur, découvrant les relations
d’exploitation inhérentes aux marchandises en vente)
pour discuter l’articulation entre les relations que nous
établissons dans notre travail et nos vies, et les relations
d’exploitation qui s’insèrent dans les produits
que nous consommons. Insérer, dans les curriculums du système
éducationnel formel, dans les cours de formation de professeurs
et dans les cours de qualification professionnelle, une réflexion
critique sur l’économie, la propagande et la consommation.
(10.10.)
PSES 31. Promouvoir la Politique de Revenu Minimum Universel.
Il s’agit d’une revendication profondément révolutionnaire,
puisqu’elle permet de distinguer entre travail et emploi,
emploi et survie, revenu et marché; elle rompt également
avec le besoin de commercialiser la force de travail et avec le
mythe selon lequel il est possible de vendre la capacité
productive individuelle sans se vendre soi-même. On doit considérer
le revenu minimum comme un droit social, de citoyenneté,
garanti à tous les individus, de la naissance jusqu'à
la mort, indépendamment de son insertion au sein du processus
économique. (24.01.)
PSES 32. Il faut trouver les moyens d’introduire
les composants de l’économie solidaire dans les entreprises
« classiques », par exemple : a) en développant
la communication avec les organismes fédératifs :
les Chambres de Commerce, les groupements de chefs d’entreprises,
les syndicats de patrons ; b) en informant leurs clients et leurs
consommateurs pour les inciter à développer ces pratiques
; c) en mobilisant les organisations syndicales pour diffuser des
informations sur l’économie solidaire au sein des entreprises.
(Article proposé par un participant pour la proposition 12)
PSES 33. Permettre la rencontre d’inclus et d’exclus,
passionnés par une économie au service de l’Homme
et expérimenter avec leurs moyens et leurs limites des formes
d’entreprises différentes où on est pris en
considération en fonction de ce que l’on est et non
de ce que l’on a et où l’argent ne sera pas la
finalité, mais un déclencheur d’activité.
(33.09.)
PSES 34. Soutenir économiquement
les initiatives de la société civile et diminuer le
soutien à l’appareil officiel bureaucratique. Il faut
renforcer la mobilisation et la participation des citoyens face
au « manque de crédibilité » dont elle
souffre par rapport aux financeurs. (Article proposé
par un participant pour la proposition 21)
PSES 35. Consolider les expériences réussies et mettre
en place des systèmes de production-distribution-consommation
durables entre les différentes composantes de l’économie
solidaire au plan local, national et international. (12.08.)
PSES 36. L'Alliance pour un Monde Responsable, Pluriel et Solidaire
doit jouer un rôle pro-actif en mettant en application les
initiatives énumérées. (11.01.)
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