4. SYNTHÈSE TRANSVERSALE DU POLE VALEURS, CULTURE, ART,
EDUCATION, SOCIETE (PVCAES )
4.2 LES PROPOSITIONS LES MIEUX EVALUEES
PVCAES III. À propos de l’harmonie
sociale
PVCAES 14. Stimuler la responsabilité sociale de l’artiste.
L’art est le produit de l’imagination créative,
mais également c’est une problématique du
réel. En conséquence, l’artiste occupe une
place importante dans la société et mérite
un respect spécial de par sa sensibilité et sa créativité.
Souvent, l’artiste devient un référent et,
parfois, se transforme en mythe. L’art contribue à
former une communauté d’émotions. Donc, le
rôle de l’artiste est de la plus grande importance
pour changer la réalité des divers pays et pour
enrichir l’imaginaire et augmenter ainsi la qualité
de vie matérielle et spirituelle. (16.04.)
PVCAES 15. Défendre le droit à la citoyenneté
culturelle. La recherche d’une meilleure qualité
de vie, le développement économique, l’éradication
de la pauvreté, l’amélioration des conditions
de vie, la préservation de l’environnement et la
rénovation de la politique ne sont pas les seuls axes centraux
dans notre société ; le droit à la culture
et la citoyenneté culturelle le sont également.
Dans les sociétés contemporaines, cela doit être
une lutte permanente, car les processus de modernisation et de
mondialisation tendent à créer une culture de marché
qui nie les riches processus culturels des différents pays.
(16.06.)
PVCAES 16. Il faut envisager le dialogue
entre la culture politique démocratique de représentation
basée sur l’État–Nation et la culture
politique participative basée sur la réponse aux
besoins communautaires. (Article proposé par
un participant pour la proposition 03.)
PVCAES 17. Promouvoir une éducation qui travaille sur
une pédagogie de l’éthique. Les institutions
éducatives doivent offrir à une communauté
affaiblie l’exemple d’une institution qui pratique
la justice, qui encourage la participation, qui protège
les faibles, qui respecte l’environnement et les cultures,
qui respecte la souffrance et qui favorise la solidarité.
Développer une éducation qui permette de construire
le sentiment d’indignation éthique face à
l’injustice et de le canaliser; faciliter l’organisation
des étudiants, afin qu’ils puissent lutter pour leurs
droits d’enfants, de jeunes, d’élèves,
de femmes, d’hommes et de citoyens. (25.02.)
PVCAES 18. L’éducation doit contribuer de façon
active à la réflexion critique et à la démocratisation
de la culture et elle doit inclure dans le développement
curriculaire, par exemple, les nouvelles expériences de
lutte sociale et culturelle. C’est-à-dire que la
réalité institutionnalisée qui est enseignée
dans les écoles doit être confrontée en permanence
aux nouveaux émergents des transformations sociales. (25.04.)
PVCAES 19. Rendre plus puissants les médias alternatifs,
en agissant dans les centres éducatifs ou par le biais
d’autres acteurs sociaux, comme les mouvements de quartier
ou les fondations. Apprendre à valoriser d’autres
formes de communication, y compris le silence, en leur faisant
perdre le caractère élitiste que présentent
les médias lorsqu’ils sont entre les mains de la
classe dominante. (25.05.)
PVCAES 20. Contribuer à la démocratisation des
communications à travers d’une réflexion critique
sur les médias et leur rôle dans l’exercice
de la domination sociale. Dans sa pratique concrète, elle
doit favoriser le développement de formes alternatives
de communication. Les institutions éducatives doivent être
des espaces inter-communiqués, grâce à la
création d’instruments qui impliquent une participation
active des acteurs éducatifs. (25.06.)
PVCAES 21. Créer une échelle de valeurs communes
qui serve d’appui à une société égalitaire
et que ces valeurs puissent accueillir et rendre effectives les
formes de lutte exprimées dans une société.
Les institutions éducatives doivent être marquées,
dans leurs pratiques, par les valeurs de la solidarité,
de la vie, de la paix, de la reconnaissance d’autrui, de
la justice, de la démocratie et de la préservation
de la planète. (25.08.)
PVCAES 22. Il faut promouvoir les instances de production de
connaissances qui permettent de problématiser et de mettre
en cause ce que le modèle hégémonique prétend
montrer comme quelque chose de “naturel”. Et la consolidation
de ces espaces doit s’accompagner, également, d’une
appropriation critique des connaissances produites dans le domaine
scientifique général. (25.11.)
PVCAES 23. Promouvoir la défense de l’éducation
publique et la résistance des acteurs face à l’improvisation
et la discipline du marché. Promouvoir un rôle plus
dynamique des institutions éducatives, en contribuant au
développement de processus de réflexion, de stratégies
plurielles et participatives, afin de déstructurer les
a priori qui schématisent et paralysent la dynamique du
changement. (25.14.)
PVCAES 24. Construire un type d’éducation où
les différences sont définies à partir de
principes démocratiques et solidaires, dans le respect
de l’égalité des droits qui mette en cause
toute forme de domination, qu’elle soit de classe, de race
ou de genre. (25.18.)
PVCAES 25. Faire une exigence permanente du respect des engagements
pris par l’État afin d’assurer que le droit
à l’éducation, le droit d’apprendre
et d’enseigner, sera fermement garanti, en rejetant les
formes ouvertes ou masquées de privatisation et de commercialisation
du processus éducatif (26.10.)
PVCAES 26. Promouvoir l’introduction et/ou le développement
accru de l’Éducation à l’Environnement
à l’intérieur des systèmes éducatif.
Chercher l’introduction dans de tels systèmes éducatifs
de processus permettant de façon générale
:
PVCAES 27. Il faut inclure dans l’éducation
environnementale des modèles d’accès aux ressources
de la terre et de l’environnement qui soient alternatifs à
la propriété privée. Il faut exploiter des
modèles de « communautés » ou de «
participation » à la terre et aux ressources et des
modèles indigènes d’occupation de la terre.
La propriété privée comme unique modèle
de possession de la terre doit être nuancée par d’autres
propositions car elle se trouve au cœur des iniquités
et à la racine de la privatisation et du mercantilisme des
ressources qu’il faut conserver et sauvegarder pour le bien-être
des générations futures et de la terre.
(Article proposé par un participant pour la proposition 27.)
PVCAES 28. L’école de la vie est aussi importante
que l’école formelle: Les jeunes de 15-25 ans et leurs
parents doivent être sensibilisés à l’importance
de l’implication dans des projets de développement
alternatifs, de changement social afin de développer leurs
personnalités et leurs compétences à travers
des exercices de responsabilité et des méthodes d’échanges.
Cette partie de l’éducation de découverte de
soi est essentielle pour compléter les savoirs de la famille,
de la société et de l’école. (35.08.)
PVCAES 29. Les jeunes doivent acquérir
une éducation pratique quant aux écosystèmes.
Il est possible d’organiser des activités groupales
au milieu des bois et des forêts comme par exemple : a) reboiser
des zones en friche ; b) protéger, dans la mesure du possible,
les espèces d’arbres primitives qui existent ; c) apprendre
à connaître les forêts et les jungles en organisant
des randonnées avec des habitants de la région qui
possèdent les connaissances traditionnelles pratiques sur
cette zone et ses populations ; d) connaître pour utiliser
sans détruire ; e) créer les Gardiens des bois et
des forêts, en formant des groupes de « jeunes de tous
les âges », pour développer les propositions
antérieures. (Article proposé par un participant
pour la proposition 35.)
PVCAES 30. Responsabiliser l’université dans la société.
La responsabilité de l’université et des universitaires
se conjugue institutionnellement et individuellement. En matière
de recherche, l’enseignant/chercheur doit être conscient
que tout savoir produit et diffusé ne peut être qu’un
savoir responsable et que cette responsabilité doit s’évaluer
par des jugements contextualisés. L’université
a donc la responsabilité de replacer la recherche et les
savoirs dans leurs contextes social, historique, politique, culturel
et esthétique. (34.01.)
PVCAES 31. Établir une clause de conscience destinée
à rétablir un certain équilibre entre employeurs
et collaborateurs scientifiques salariés d’entreprises
privées ou publiques. Le but est de contrôler la transparence
et l’utilisation commerciale des nouvelles connaissances scientifiques,
en particulier en matière de biologie du vivant et dans l'application
du principe de précaution. (01.02.)